عين مليلة .. عبري
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Le 20 aout et sa double signification

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مُساهمة من طرف saïd49 2009-08-12, 19:23

Le 20 aout : journée du MOUDJAHID .EN fait ,il s'agit de deux dates et de deux moments forts de la glorieuse révolution algérienne: le 20 aout 1955 :événements du nord constantinois sous la conduite du héros national ZIGHOUD YOUCEF et le 20 aout 1956:tenue du congrès de la SOUMAM .La commémoration de cette date se fait chaque année presque dans l'anonymat.Les membres du forum lui feront -elle cette année une place de choix dans leurs discussions ? Et quelqu'un peut-il nous dire s'il s'est passé quelque chose ce jour là à AIN MLILA(20aout 1955) ?
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مُساهمة من طرف amer 2009-08-18, 02:53

je me permet de plagier un texte paru dans un journal algérien .
Ce sont les hommes et les
femmes qui écrivent l’histoire, avec leur engagement, leur dévouement,
leur patriotisme, et très souvent avec leur sang.


Lorsqu’on
se penche sur les faits historiques qui restent attachés à la date du
20 août, on se rend bien compte qu’il y a une signification qui se
dégage. D’abord ceci : l’histoire a été écrite par des hommes et des
femmes de ce pays, et ensuite que cela n’a pas été fait dans des
conditions faciles. La répression coloniale était omniprésente, et les
moyens utilisés disproportionnés par rapport à un peuple désarmé.Le 20 aout et sa double signification 20-08

Prenons la date du 20 août 1955. Cette dernière
s’était assigné plusieurs objectifs. Décidée à la réunion de Zamane,
une presqu’île de la ville d’El-Qoll (Collo), dans la région de Skikda,
l’opération visait d’un côté à remonter le moral du peuple et des
troupes, en montrant qu’il était possible de mener des opérations
d’envergure, à l’échelle du territoire ou d’une grande portion du
territoire. Ici en l’occurrence, il s’agit du Constantinois. L’autre
objectif assigné à cette insurrection consistait à témoigner la
solidarité du peuple algérien avec le peuple marocain, en souvenir de
la déportation du Roi Mohamed V dans l’Ile de Madagascar, alors sous
domination française.

L’initiateur de cette grande opération militaire et
politique n’était autre que Zighoud Youcef, qui venait de succéder à
Didouche Mourad à la tête de la wilaya II.

Membre du groupe des Six, Didouche Mourad était tombé
au champ d’honneur en janvier 1955, sans avoir eu la possibilité de
transmettre tous les documents en sa possession à son successeur. Il y
a donc ainsi des zones d’ombre dans l’écriture de l’histoire de la
Révolution. C’est la raison pour laquelle on ne saura sans doute pas
pourquoi la réunion qui devait regrouper les Six, sous la direction de
Mohamed Boudiaf , n’a pas eu lieu.

Contrairement au PPA-MTLD, le parti du FLN, qui est
né dans le feu de l’action en se fixant pour objectif l’indépendance du
pays, n’a pas eu le temps de mettre en place les structures de
direction et de coordination et les relais indispensables entre la base
et le sommet.

On dit que Zighoud Youcef était un simple forgeron,
mais en fait il avait pu faire des études et décrocher le certificat
d’études primaires, ce qui était considérable pour l’époque. Il était
passé par le mouvement des Scouts musulmans algériens, puis il avait
rejoint le PPA-MTLD, avant de devenir l’un des dirigeants les plus en
vue de l’Organisation spéciale (OS). Fait prisonnier il arrive à
s’évader de sa cellule en fabriquant un passe avec un ouvre-boîte.

Cette grande opération du 5 août 1955 dans le
Constantinois restera comme l’une des insurrections les plus mémorables
de la Guerre de Libération nationale. Venant juste après la
proclamation du 1er novembre 1954, elle a montré au monde entier, mais
surtout à l’armée coloniale, toute la détermination du peuple algérien
à vivre libre sur sa terre. Elle a également mis en exergue la valeur
des hommes de la trempe de Zighoud Youcef, qui avait pris, à l’âge de
27 ans, les rênes de la wilaya II. Avec son chapeau de brousse vissé
sur la tête, cet homme avait des qualités qui le prédestinaient à être
un dirigeant éclairé de la révolution : stratège émérite, dirigeant
militaire et politique visionnaire, il avait su donner un second
souffle à la Révolution. Non seulement le peuple avait repris confiance
dans l’issue inéluctable de la Guerre de Libération, malgré la
répression féroce qui s’était abattue sur lui, mais même l’armée
coloniale commençait à douter de ses capacités à tenir tête à une
poignée de maquisards sous-équipés mais décidés et résolument
patriotiques. La différence entre le FLN et l’armée coloniale, c’est
que, d’un côté, il y avait une noble cause à défendre, et que, de
l’autre, on ne savait pas très bien pourquoi on se battait.

Une année après, deux autres hommes, tout aussi
émérites, à savoir Abane Ramdane — qui était sorti de prison et avait
rejoint les rangs de la révolution — et Larbi Ben M’hidi, membre
fondateur du FLN et l’un des membres du groupe des Six, ont eu
l’ingénieuse idée de doter la Révolution de sa première doctrine, tout
en lui mettant en place les structures dirigeantes. Elle sera connue
sous le nom de plateforme de la Soummam, endroit où a eu lieu le
Congrès du même nom, près d’Ifri-Ouzellaguen.

Dans quelle condition a été préparé le Congrès de la
Soummam ? D’après Ali Cherif Deroua (ancien responsable au Malg), après
s’être solidement installé à Alger, Abane avait entamé un échange
épistolaire dès le 20 septembre 1955 avec les délégués de la Révolution
présents au Caire, à savoir Aït Ahmed Hocine, Ben Bella Ahmed, Boudiaf
Mohamed et Khider Mohamed.

Surpris par les événements du 20 Août 1955 dont il
n’avait aucune information, il essaie de prendre contact avec Zighoud
Youcef. Celui-ci envoie des émissaires responsables pour le rencontrer
à Alger et lui proposer une réunion des responsables de la Révolution.

En politicien averti, le 1er décembre 1955, il écrit
aux frères du Caire: «Nous sommes en liaison avec le Constantinois.
Nous avons rencontré les responsables et nous projetons de tenir,
quelque part en Algérie, une réunion très importante des grands
responsables du Constantinois, l’Algérois et l’Oranais. Dès que tout
cela sera prêt nous vous demanderons d’envoyer un ou deux représentants
car de grandes décisions seront prises.»

Début novembre 1956, il avait envoyé Dahleb en Zone2
(WilayaII) pour discuter les formalités d’une telle rencontre. Celui-ci
obtient l’accord de Zighoud pour la réunion des responsables des
différentes zones et de responsables à l’extérieur, se proposant même
de l’organiser dans sa zone et d’en assumer la sécurité — Se référer au
document n°21 «Le courrier Alger-Le Caire» Mabrouk Belhocine.

D’après Zighoud, cette réunion est la suite logique
de celle prévue pour janvier 1955, par les six pères de la Révolution,
avant même le déclenchement de celle-ci. Cette réunion devait permettre
de faire le bilan des opérations et coordonner leurs actions.

Rachid Mechtras
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