Le poète Said Matougui
2 مشترك
صفحة 3 من اصل 4
صفحة 3 من اصل 4 • 1, 2, 3, 4
رد: Le poète Said Matougui
POURQUOI ?
Pourquoi les rêves
Que l’on fait en dormant
Naissent et puis s’achèvent
Au premier soleil levant ?
Ils sont si éphémères,
Ils sont si illusoires.
Ils ont souvent un goût amer
Et pourtant, moi je veux croire
Qu’on n’égorgera plus
Des enfants,
Qu’on n’éventrera plus
Des mamans,
Que les « barrages « serviront
A irriguer nos champs,
Jadis arrosés
Du sang des innocents.
J’ai rêvé que sur terre,
Il n’y aura plus de sanguinaires.
J’ai rêvé que demain,
Il n’y aura que des frères
Qui se tendront la main
Dans un geste fraternel,
Dans une Algérie éternelle.
Pourquoi nos rêves
Ne deviennent-ils pas réalité
Pour qu’enfin s’achève
Cette terrible fatalité ?
MATOUGUI TAHAR (7 -4-1995 )
Pourquoi les rêves
Que l’on fait en dormant
Naissent et puis s’achèvent
Au premier soleil levant ?
Ils sont si éphémères,
Ils sont si illusoires.
Ils ont souvent un goût amer
Et pourtant, moi je veux croire
Qu’on n’égorgera plus
Des enfants,
Qu’on n’éventrera plus
Des mamans,
Que les « barrages « serviront
A irriguer nos champs,
Jadis arrosés
Du sang des innocents.
J’ai rêvé que sur terre,
Il n’y aura plus de sanguinaires.
J’ai rêvé que demain,
Il n’y aura que des frères
Qui se tendront la main
Dans un geste fraternel,
Dans une Algérie éternelle.
Pourquoi nos rêves
Ne deviennent-ils pas réalité
Pour qu’enfin s’achève
Cette terrible fatalité ?
MATOUGUI TAHAR (7 -4-1995 )
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
TOI MA SŒUR, TOI MON FRERE !
J’aurais voulu garder de toi cette belle image
D’un être sans reproche, toi ma sœur, toi mon frère !
Mais le temps m’a révélé-hélas et c’est dommage !-
Ce que je n’ai jamais soupçonné de ton caractère.
J’aurais aimé en connaître juste ce qu’il faut
Pour continuer à jouir de ma première impression
Et ne pas découvrir en toi ces quelques défauts
Qui m’ont causé une bien réelle déception.
Mais « on ne peut cacher le soleil avec un tamis »,
La vérité finit par apparaître au grand jour.
Où sont donc ces belles vertus-Ô mon ami(e) !-
Que je te connaissais depuis toujours ?
J’ai tenu à dire ce que j’avais sur le cœur
Pour le soulager d’une grande peine.
Je le dis poliment, sans rancune et sans rancœur
Afin que ma sœur et mon frère me comprennent.
MATOUGUI TAHAR.
J’aurais voulu garder de toi cette belle image
D’un être sans reproche, toi ma sœur, toi mon frère !
Mais le temps m’a révélé-hélas et c’est dommage !-
Ce que je n’ai jamais soupçonné de ton caractère.
J’aurais aimé en connaître juste ce qu’il faut
Pour continuer à jouir de ma première impression
Et ne pas découvrir en toi ces quelques défauts
Qui m’ont causé une bien réelle déception.
Mais « on ne peut cacher le soleil avec un tamis »,
La vérité finit par apparaître au grand jour.
Où sont donc ces belles vertus-Ô mon ami(e) !-
Que je te connaissais depuis toujours ?
J’ai tenu à dire ce que j’avais sur le cœur
Pour le soulager d’une grande peine.
Je le dis poliment, sans rancune et sans rancœur
Afin que ma sœur et mon frère me comprennent.
MATOUGUI TAHAR.
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
LA RENCONTRE.
Originaires de la même contrée
Où elles passèrent leur enfance,
Deux M’Lilies se sont enfin rencontrées
Après une si longue absence.
Alors leurs cœurs se sont mis à parler
Quand leurs bouches ont gardé le silence,
Et, de leurs yeux, des larmes ont perlé
Dans la pure candeur de l’innocence.
Les souvenirs enfouis dans la conscience
Ont surgi soudain comme une fontaine,
Faisant palpiter d’un bonheur intense
Des cœurs remplis d’une joie soudaine.
Réunies sur cette terre de France,
Elles firent un grand saut dans le passé
Pour évoquer le village de leur enfance
Dont elles ne se sont jamais lassées.
MATOUGUI TAHAR
Originaires de la même contrée
Où elles passèrent leur enfance,
Deux M’Lilies se sont enfin rencontrées
Après une si longue absence.
Alors leurs cœurs se sont mis à parler
Quand leurs bouches ont gardé le silence,
Et, de leurs yeux, des larmes ont perlé
Dans la pure candeur de l’innocence.
Les souvenirs enfouis dans la conscience
Ont surgi soudain comme une fontaine,
Faisant palpiter d’un bonheur intense
Des cœurs remplis d’une joie soudaine.
Réunies sur cette terre de France,
Elles firent un grand saut dans le passé
Pour évoquer le village de leur enfance
Dont elles ne se sont jamais lassées.
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
DEUX BELLES COULEURS.
Ce sont deux belles couleurs,
L’une vive, l’autre sombre
Comme la lumière et l’ombre.
Brel, grand chanteur,
En a parlé dans une chanson.
Et Stendhal, célèbre auteur,
En a fait le titre d’un roman.
Ce sont deux belles couleurs
Qui ont fait le bonheur
De toute une génération
Et déclenché dans leurs cœurs
Beaucoup de passion.
Ce sont deux belles couleurs,
L’une rouge, l’autre noire
Que l’on adopta comme symbole
Pour L’ASAM et son foot ball
A laquelle de grands dirigeants
Et de talentueux joueurs
Donnèrent des titres de gloire
Et une grande place dans l’histoire
Du foot- ball national.
C’étaient deux belles couleurs,
Il n’y a pas très longtemps.
Qu’en reste-t-il à présent ?
MATOUGUI TAHAR
Ce sont deux belles couleurs,
L’une vive, l’autre sombre
Comme la lumière et l’ombre.
Brel, grand chanteur,
En a parlé dans une chanson.
Et Stendhal, célèbre auteur,
En a fait le titre d’un roman.
Ce sont deux belles couleurs
Qui ont fait le bonheur
De toute une génération
Et déclenché dans leurs cœurs
Beaucoup de passion.
Ce sont deux belles couleurs,
L’une rouge, l’autre noire
Que l’on adopta comme symbole
Pour L’ASAM et son foot ball
A laquelle de grands dirigeants
Et de talentueux joueurs
Donnèrent des titres de gloire
Et une grande place dans l’histoire
Du foot- ball national.
C’étaient deux belles couleurs,
Il n’y a pas très longtemps.
Qu’en reste-t-il à présent ?
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
HOMMAGE à KHELIFI HANAFI (Rahimahou Allah).............................. ADIEU L’AMI !
Le soleil dardait ses derniers rayons
Sur le SLIB fleuri et bien verdoyant.
Il faisait bon vivre dans cette nature
Habillée de son plus bel habit de verdure !
La vie s’écoulait paisible et tranquille,
Loin du proche tumulte de la ville.
Le troupeau, repu d’une herbe nourricière
Rentrait dans un grand nuage de poussière.
Les moutons arrivèrent au chemin vicinal
Qu’ils franchirent déjà à une heure matinale.
Un homme les hélait en criant et en sifflant,
Ne se doutant pas qu’un fou du volant,
Surgi comme un éclair de la pénombre,
Allait l’envoyer dans le royaume de l’ombre.
Le choc fut très violent et lui fut fatal.
Il mourut avant l’arrivée à l’hôpital.
Alors tout devint sombre ! Les oiseaux se turent !
Et l’épais voile du deuil couvrit SLIB et sa nature !
MATOUGUI TAHAR
Le soleil dardait ses derniers rayons
Sur le SLIB fleuri et bien verdoyant.
Il faisait bon vivre dans cette nature
Habillée de son plus bel habit de verdure !
La vie s’écoulait paisible et tranquille,
Loin du proche tumulte de la ville.
Le troupeau, repu d’une herbe nourricière
Rentrait dans un grand nuage de poussière.
Les moutons arrivèrent au chemin vicinal
Qu’ils franchirent déjà à une heure matinale.
Un homme les hélait en criant et en sifflant,
Ne se doutant pas qu’un fou du volant,
Surgi comme un éclair de la pénombre,
Allait l’envoyer dans le royaume de l’ombre.
Le choc fut très violent et lui fut fatal.
Il mourut avant l’arrivée à l’hôpital.
Alors tout devint sombre ! Les oiseaux se turent !
Et l’épais voile du deuil couvrit SLIB et sa nature !
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
DE AIN M’LILA VERS BATNA.
Nous partîmes d’AIN M’LILA pour un long trajet
Qui dura environ sept jours à pied,
Bravant en route de multiples dangers
D’un ennemi omniprésent qui nous épiait.
Nous atteignîmes enfin BATNA la rebelle
Où nous accueillit comme une douce caresse,
Ce vent de liberté venu de nos djebels,
Du Guerrioun, de Bouzegza et des Aurès.
De nos montagnes s’éleva comme un tonnerre
Le chant de liberté des révolutionnaires
Appelant à la lutte pour l’indépendance
Pour mettre fin à cent trente deux ans de souffrance.
Par le doux chant du crépitement des armes,
Par le sang des martyrs bénis par nos mères en larmes,
Nous, étudiants algériens, fîmes le serment solennel
De libérer l’Algérie ou de mourir pour elle.
TÉMOIGNEZ ! TÉMOIGNEZ ! TEMOIGNEZ !
Le brasier qui prit en ce premier Novembre
Ebranla la France qui se retirera, défaite ,
D’un pays qui renaîtra de ses cendres
En ce cinq juillet, jour de grande fête .
MATOUGUI TAHAR
Nous partîmes d’AIN M’LILA pour un long trajet
Qui dura environ sept jours à pied,
Bravant en route de multiples dangers
D’un ennemi omniprésent qui nous épiait.
Nous atteignîmes enfin BATNA la rebelle
Où nous accueillit comme une douce caresse,
Ce vent de liberté venu de nos djebels,
Du Guerrioun, de Bouzegza et des Aurès.
De nos montagnes s’éleva comme un tonnerre
Le chant de liberté des révolutionnaires
Appelant à la lutte pour l’indépendance
Pour mettre fin à cent trente deux ans de souffrance.
Par le doux chant du crépitement des armes,
Par le sang des martyrs bénis par nos mères en larmes,
Nous, étudiants algériens, fîmes le serment solennel
De libérer l’Algérie ou de mourir pour elle.
TÉMOIGNEZ ! TÉMOIGNEZ ! TEMOIGNEZ !
Le brasier qui prit en ce premier Novembre
Ebranla la France qui se retirera, défaite ,
D’un pays qui renaîtra de ses cendres
En ce cinq juillet, jour de grande fête .
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
A NOS ETUDIANTS
Hommage à nos étudiants, ces braves jeunes hommes,
Qui avaient dit NON aux études et aux diplômes
Pour répondre en masse à l’appel de la nation
Et rejoindre les rangs de la révolution.
Hommage à tous ceux qui accomplirent leur DEVOIR
En abandonnant leurs examens et leurs devoirs
Pour rejoindre les maquis de la dignité
Et prendre part au combat pour la LIBERTE.
Honneur à ceux qui dirent adieu aux théorèmes,
A la littérature et aux divers cours.
En ce dix neuf Mai, je leur dédie ce poème
Et l’HISTOIRE leur fera le plus beau des discours.
A tous, et à ceux tombés au champ d’honneur,
Bien plus qu’un hypothétique tableau d’honneur
Que vous auriez eu à l’issue de vos études,
L’ALGERIE vous décerne le prix d’excellence
Et le peuple, outre sa pleine gratitude,
Vous exprime son éternelle reconnaissance.
MATOUGUI TAHAR (Avril 2013)
Hommage à nos étudiants, ces braves jeunes hommes,
Qui avaient dit NON aux études et aux diplômes
Pour répondre en masse à l’appel de la nation
Et rejoindre les rangs de la révolution.
Hommage à tous ceux qui accomplirent leur DEVOIR
En abandonnant leurs examens et leurs devoirs
Pour rejoindre les maquis de la dignité
Et prendre part au combat pour la LIBERTE.
Honneur à ceux qui dirent adieu aux théorèmes,
A la littérature et aux divers cours.
En ce dix neuf Mai, je leur dédie ce poème
Et l’HISTOIRE leur fera le plus beau des discours.
A tous, et à ceux tombés au champ d’honneur,
Bien plus qu’un hypothétique tableau d’honneur
Que vous auriez eu à l’issue de vos études,
L’ALGERIE vous décerne le prix d’excellence
Et le peuple, outre sa pleine gratitude,
Vous exprime son éternelle reconnaissance.
MATOUGUI TAHAR (Avril 2013)
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
QUELLE BELLE SAISON !
Ce matin, le sirocco souffle très fort,
Accompagné de poussière et de chaleur.
Le paysage brûlé et jauni est comme mort
Dans la pâleur de son unique couleur.
Les épis de blé ondulent et s’agitent
Comme les vagues d’une mer dorée.
Les vaches, bien à l’abri sous leur gîte,
Rêvent du paysage verdoyant tant adoré.
Les moissonneurs à la peau très basanée
Ne se soucient nullement de ces aléas
Car le fruit du labeur de toute une année
Aujourd’hui, devant leurs yeux, est bien là.
Qu’importe la chaleur et la poussière !
La nature en liesse chante et danse
Pour saluer cette terre nourricière
Qui regorge à présent d’abondance.
Chaque saison à ses propres couleurs
Et aussi tant de multiples bienfaits.
Remercions en tout temps notre Créateur
Car lui seul, pour notre bien, sait ce qu’il fait.
MATOUGUI TAHAR (le 21-5-2014, en rentrant de Ain Mlila)
Ce matin, le sirocco souffle très fort,
Accompagné de poussière et de chaleur.
Le paysage brûlé et jauni est comme mort
Dans la pâleur de son unique couleur.
Les épis de blé ondulent et s’agitent
Comme les vagues d’une mer dorée.
Les vaches, bien à l’abri sous leur gîte,
Rêvent du paysage verdoyant tant adoré.
Les moissonneurs à la peau très basanée
Ne se soucient nullement de ces aléas
Car le fruit du labeur de toute une année
Aujourd’hui, devant leurs yeux, est bien là.
Qu’importe la chaleur et la poussière !
La nature en liesse chante et danse
Pour saluer cette terre nourricière
Qui regorge à présent d’abondance.
Chaque saison à ses propres couleurs
Et aussi tant de multiples bienfaits.
Remercions en tout temps notre Créateur
Car lui seul, pour notre bien, sait ce qu’il fait.
MATOUGUI TAHAR (le 21-5-2014, en rentrant de Ain Mlila)
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
A LA RECHERCHE DE L’EDEN PERDU.
Je suis parti à ta recherche avec l’espoir
De l’orpailleur cherchant en vain la pépite.
Pourrais-je vraiment un jour te revoir
Toi, dont le souvenir encore m’habite ?
Je t’ai cherchée au creux de mes songes,
Par une obscure nuit sans clair de lune.
Je n’y ai rencontré que les formes étranges
D’âmes perdues dans un désert sans dunes.
J’ai scruté ton horizon, maintenant si lointain,
A la recherche de ta verdure et ta fraîcheur.
La soudaine richesse de ces visages hautains
A fait de ta beauté un spectacle de laideur.
Je t’ai connue belle comme une bonne fée
Avec tes rues propres, ombragées et accueillantes.
Oh ! mon Dieu, mais que t’ont-ils donc fait
Pour que tu deviennes aussi repoussante ?
La prophétie de Belaouadi et sa prédiction
Semblent se confirmer en cet instant.
Est-ce le commencement de cette malédiction
Que ce vieil homme avait prédit en son temps ?
Je t’ai cherchée partout et tu n’es plus là !
Je sais que tu ne vas plus nous revenir.
Fais nous au moins la promesse, chère M’lila
Que tu ne quitteras pas aussi nos souvenirs.
MATOUGUI TAHAR (dédié à OULD Chamkha)
Je suis parti à ta recherche avec l’espoir
De l’orpailleur cherchant en vain la pépite.
Pourrais-je vraiment un jour te revoir
Toi, dont le souvenir encore m’habite ?
Je t’ai cherchée au creux de mes songes,
Par une obscure nuit sans clair de lune.
Je n’y ai rencontré que les formes étranges
D’âmes perdues dans un désert sans dunes.
J’ai scruté ton horizon, maintenant si lointain,
A la recherche de ta verdure et ta fraîcheur.
La soudaine richesse de ces visages hautains
A fait de ta beauté un spectacle de laideur.
Je t’ai connue belle comme une bonne fée
Avec tes rues propres, ombragées et accueillantes.
Oh ! mon Dieu, mais que t’ont-ils donc fait
Pour que tu deviennes aussi repoussante ?
La prophétie de Belaouadi et sa prédiction
Semblent se confirmer en cet instant.
Est-ce le commencement de cette malédiction
Que ce vieil homme avait prédit en son temps ?
Je t’ai cherchée partout et tu n’es plus là !
Je sais que tu ne vas plus nous revenir.
Fais nous au moins la promesse, chère M’lila
Que tu ne quitteras pas aussi nos souvenirs.
MATOUGUI TAHAR (dédié à OULD Chamkha)
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
LES BLESSURES DU TEMPS.
Elles sont en nous ou absentes
Toujours dans notre attente.
On les devine, on les sent,
On les pressent, on les ressent.
Car elles nous attendent patiemment.
Nous aussi on les attend
Mais on ne sait pas toujours quand
Elles arriveront inéluctablement
Pour s’installer momentanément
Ou souvent durablement
Et troubler notre quotidien.
Les blessures du temps,
Chez tous les êtres humains,
Ne mettront pas longtemps
A inquiéter notre quiétude
Et à bousculer nos habitudes.
Que l’on soit faible ou que l’on soit fort,
On sait bien pertinemment
Qu’un jour elles prendront possession
De ce qui reste de notre corps,
Du dedans ou du dehors.
Comme le vent, elles viendront alors,
Chevauchant notre jeunesse,
Galopant à toute vitesse,
Sur de beaux chevaux blancs,
Nous apporter nos cheveux blancs
Et creuser sur les traits de nos ans
Des rides en forme de sillons
Où viendront mourir
Les graines de la bonne semence
Qui, avant de pourrir,
Auront déjà donné naissance
A de très beaux plants
De la future moisson
Du temps.
MATOUGUI TAHAR
Elles sont en nous ou absentes
Toujours dans notre attente.
On les devine, on les sent,
On les pressent, on les ressent.
Car elles nous attendent patiemment.
Nous aussi on les attend
Mais on ne sait pas toujours quand
Elles arriveront inéluctablement
Pour s’installer momentanément
Ou souvent durablement
Et troubler notre quotidien.
Les blessures du temps,
Chez tous les êtres humains,
Ne mettront pas longtemps
A inquiéter notre quiétude
Et à bousculer nos habitudes.
Que l’on soit faible ou que l’on soit fort,
On sait bien pertinemment
Qu’un jour elles prendront possession
De ce qui reste de notre corps,
Du dedans ou du dehors.
Comme le vent, elles viendront alors,
Chevauchant notre jeunesse,
Galopant à toute vitesse,
Sur de beaux chevaux blancs,
Nous apporter nos cheveux blancs
Et creuser sur les traits de nos ans
Des rides en forme de sillons
Où viendront mourir
Les graines de la bonne semence
Qui, avant de pourrir,
Auront déjà donné naissance
A de très beaux plants
De la future moisson
Du temps.
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
ONE, TWOO, THREE : Un seul peuple, un seul pays !
Ils sont comme nous,
De l’Algérie ils sont fous.
Certains sont joueurs
D’autres de fervents supporters.
On les appelle les BEURS
Mais ce sont nos frères
Qui sont nés ailleurs,
Qui ont vécu là-bas,
Et pourtant leur cœur
Palpite toujours et bat,
Avec une folle ivresse,
Pour les trois couleurs
D’un pays, d’une patrie
Dont certains ne connaissent
Que le slogan chéri :
ONE, TWOO, THREE,
VIVA L’ALGERIE !
Qu’ils scandent en chœur
Avec une grande ferveur,
Le nationalisme à fleur de peau,
Exprimant du fond du cœur
Un grand amour pour ce drapeau
Qu’ils portent toujours bien haut.
On les appelle les BEURS
Ces merveilleux Algériens d’ailleurs
Qui scanderont toujours
Avec un fol amour :
« ONE, TWOO, THREE,
VIVA L’ALGERIE. »
MATOUGUI TAHAR
Ils sont comme nous,
De l’Algérie ils sont fous.
Certains sont joueurs
D’autres de fervents supporters.
On les appelle les BEURS
Mais ce sont nos frères
Qui sont nés ailleurs,
Qui ont vécu là-bas,
Et pourtant leur cœur
Palpite toujours et bat,
Avec une folle ivresse,
Pour les trois couleurs
D’un pays, d’une patrie
Dont certains ne connaissent
Que le slogan chéri :
ONE, TWOO, THREE,
VIVA L’ALGERIE !
Qu’ils scandent en chœur
Avec une grande ferveur,
Le nationalisme à fleur de peau,
Exprimant du fond du cœur
Un grand amour pour ce drapeau
Qu’ils portent toujours bien haut.
On les appelle les BEURS
Ces merveilleux Algériens d’ailleurs
Qui scanderont toujours
Avec un fol amour :
« ONE, TWOO, THREE,
VIVA L’ALGERIE. »
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
HARRAGA
Quand la pensée se nourrit de chimères
Et que les rêves échouent dans le lointain,
Le sort de nos jeunes entre ciel et mer
Navigue vers des futurs incertains.
………
La raison n’épouse plus la logique
Devant l’attrait d’un nouvel avenir.
Ils s’embarquent vers des destins tragiques
Oubliant que le pire est à venir.
…………
Croyant aller à un exil doré,
Ils partent pour de folles aventures,
Laissant tous ceux qui les ont adorés
Dans le chagrin d’une grande blessure.
………..
Là-bas est meilleur qu’ici et plus beau,
La HARGA est un remède à leur désespoir.
Mais la mer devient souvent un tombeau
Où viennent se noyer tous leurs espoirs.
………
Ils n’auraient jamais agi de la sorte
Si on avait fait quelque chose pour eux.
Mais on leur avait fermé toutes les portes
Les contraignant à fuir loin de chez eux.
………
Nos élus auront beaucoup de remords
De n’avoir rien fait pour cette jeunesse.
Ils auront sur la conscience tous ces morts
Alors que le pays regorge de richesses.
MATOUGUI TAHAR ( Juin 2010 )
Quand la pensée se nourrit de chimères
Et que les rêves échouent dans le lointain,
Le sort de nos jeunes entre ciel et mer
Navigue vers des futurs incertains.
………
La raison n’épouse plus la logique
Devant l’attrait d’un nouvel avenir.
Ils s’embarquent vers des destins tragiques
Oubliant que le pire est à venir.
…………
Croyant aller à un exil doré,
Ils partent pour de folles aventures,
Laissant tous ceux qui les ont adorés
Dans le chagrin d’une grande blessure.
………..
Là-bas est meilleur qu’ici et plus beau,
La HARGA est un remède à leur désespoir.
Mais la mer devient souvent un tombeau
Où viennent se noyer tous leurs espoirs.
………
Ils n’auraient jamais agi de la sorte
Si on avait fait quelque chose pour eux.
Mais on leur avait fermé toutes les portes
Les contraignant à fuir loin de chez eux.
………
Nos élus auront beaucoup de remords
De n’avoir rien fait pour cette jeunesse.
Ils auront sur la conscience tous ces morts
Alors que le pays regorge de richesses.
MATOUGUI TAHAR ( Juin 2010 )
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
5 JUILLET 1962.
Je suis le rêve et la fureur
Qui brûlèrent d’une flamme ardente
Dans les esprits et les cœurs
Des héros à l’âme combattante.
Je suis les révoltes populaires,
Les résistances et les insurrections.
Je suis l’expression de la grande colère
Qui enfanta la glorieuse révolution.
Je suis l’étincelle de Novembre
Qui déchira la terrible fatalité
De cette longue nuit si sombre,
Pleine d’injustice et d’inégalités.
Je suis le rêve couleur de sang,
Né un certain jour d’été,
Sous une bonne étoile et le croissant
De la bannière de la dignité.
Je suis la joie et l’allégresse
D’un peuple qui a enfin goûté,
Dans un moment de grande ivresse,
A de doux instants de LIBERTE.
MATOUGUI TAHAR
Je suis le rêve et la fureur
Qui brûlèrent d’une flamme ardente
Dans les esprits et les cœurs
Des héros à l’âme combattante.
Je suis les révoltes populaires,
Les résistances et les insurrections.
Je suis l’expression de la grande colère
Qui enfanta la glorieuse révolution.
Je suis l’étincelle de Novembre
Qui déchira la terrible fatalité
De cette longue nuit si sombre,
Pleine d’injustice et d’inégalités.
Je suis le rêve couleur de sang,
Né un certain jour d’été,
Sous une bonne étoile et le croissant
De la bannière de la dignité.
Je suis la joie et l’allégresse
D’un peuple qui a enfin goûté,
Dans un moment de grande ivresse,
A de doux instants de LIBERTE.
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
LE SILENCE COUPABLE QUI TUE !
Des bombes ! Encore des bombes !
Et des corps qui tombent,
Craquelés, éparpillés, écartelés
Comme des pantins désarticulés.
Partout des cadavres sans nombre
Gisant au milieu des décombres,
Mêlés aux gravas, au béton et au fer
Dans un effroyable paysage d’enfer,
Où rôdent des odeurs de chair et de sang
De corps mutilés de bébés innocents
Encore agrippés à leurs pauvres mamans,
Mortes dans l’attitude du dernier moment
Où elles allaitaient encore leurs enfants,
Tous victimes de ces soldats triomphants.
Qui larguent toujours d’autres bombes
Comme pour creuser d’autres tombes,
Dans des actions aveugles et viles
Contre une pauvre population civile
Qui interpelle les consciences
De ceux qui les observent en silence.
Des bombes comme sorties des ténèbres
Accompagnées de leur grondement funèbre
Ecrasant tout et semant encore
La désolation, la peur et la mort
Au sein d’un peuple livré à son sort
Au nom » de la loi du plus fort »
De ces hordes racistes et sionistes
Qui chaque jour allongent la liste
De ces cadavres d’enfants pleins d’innocence,
Fragiles êtres sans protection et sans défense,
Fauchés par ces bombes venues du ciel
Et portant « les bons baisers d’Israël « .
Des bombes et encore des bombes !
Et encore d’autres corps qui tombent !
Combien faudrait encore creuser d’autres tombes
Pour assouvir la soif des assassins
Engagés dans de funestes desseins,
Sous les yeux de ceux qui, en toute indécence,
Observent encore un coupable silence
Devant le spectacle morbide de cette hécatombe.
MATOUGUI TAHAR.
Des bombes ! Encore des bombes !
Et des corps qui tombent,
Craquelés, éparpillés, écartelés
Comme des pantins désarticulés.
Partout des cadavres sans nombre
Gisant au milieu des décombres,
Mêlés aux gravas, au béton et au fer
Dans un effroyable paysage d’enfer,
Où rôdent des odeurs de chair et de sang
De corps mutilés de bébés innocents
Encore agrippés à leurs pauvres mamans,
Mortes dans l’attitude du dernier moment
Où elles allaitaient encore leurs enfants,
Tous victimes de ces soldats triomphants.
Qui larguent toujours d’autres bombes
Comme pour creuser d’autres tombes,
Dans des actions aveugles et viles
Contre une pauvre population civile
Qui interpelle les consciences
De ceux qui les observent en silence.
Des bombes comme sorties des ténèbres
Accompagnées de leur grondement funèbre
Ecrasant tout et semant encore
La désolation, la peur et la mort
Au sein d’un peuple livré à son sort
Au nom » de la loi du plus fort »
De ces hordes racistes et sionistes
Qui chaque jour allongent la liste
De ces cadavres d’enfants pleins d’innocence,
Fragiles êtres sans protection et sans défense,
Fauchés par ces bombes venues du ciel
Et portant « les bons baisers d’Israël « .
Des bombes et encore des bombes !
Et encore d’autres corps qui tombent !
Combien faudrait encore creuser d’autres tombes
Pour assouvir la soif des assassins
Engagés dans de funestes desseins,
Sous les yeux de ceux qui, en toute indécence,
Observent encore un coupable silence
Devant le spectacle morbide de cette hécatombe.
MATOUGUI TAHAR.
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
CONSTANTINE
Bâtie majestueusement sur un rocher,
De part et d’autre des gorges du Rhumel,
Semblable à un nid d’aigle qu’on n’ose approcher,
Constantine dresse son front vers le ciel.
De Cirta ,à Qacentina,àTiddis ,
De Massinissa, Jughurta à Benbadis ,
Constantine garde de son glorieux passé
Des témoignages présents jamais effacés.
Venus d’autres terres et d’autres cieux,
Bien des conquérants audacieux,
Dont il ne reste que des vestiges,
Succombèrent aux charmes et au vertige
De tes abîmes, que la nature rebelle
A façonnés en véritable citadelle.
Chaque pierre de ton rocher porte
Les traces de ta tumultueuse histoire
Que des civilisations de toutes sortes
Ont gravée en haut de ton promontoire.
Aujourd’hui tu gardes encore jalouse
Les secrets de cette musique andalouse
Qui fait la fierté et la richesse
D’une ville belle et enchanteresse.
Quand les notes de ton Malouf envoûtant
Se mêlent à tes broderies d’or et de soie
Qui illuminent l’éclat de tes robes et caftans,
Commencent alors la fête, les danses et la joie.
Tant de poètes, par ton charme enchantés,
T’ont glorifiée et même chantée.
D’autres encore pour montrer combien ils t’aiment
Continuent à te dédier chansons et poèmes.
Ilot de roches hospitalières ou de récifs,
Constantine regarde sombrer son R’cif
Sa pauvre Souika et ses étroites ruelles,
Sa Rahba, son Bardo et son Rhumel .
MATOUGUI TAHAR
Bâtie majestueusement sur un rocher,
De part et d’autre des gorges du Rhumel,
Semblable à un nid d’aigle qu’on n’ose approcher,
Constantine dresse son front vers le ciel.
De Cirta ,à Qacentina,àTiddis ,
De Massinissa, Jughurta à Benbadis ,
Constantine garde de son glorieux passé
Des témoignages présents jamais effacés.
Venus d’autres terres et d’autres cieux,
Bien des conquérants audacieux,
Dont il ne reste que des vestiges,
Succombèrent aux charmes et au vertige
De tes abîmes, que la nature rebelle
A façonnés en véritable citadelle.
Chaque pierre de ton rocher porte
Les traces de ta tumultueuse histoire
Que des civilisations de toutes sortes
Ont gravée en haut de ton promontoire.
Aujourd’hui tu gardes encore jalouse
Les secrets de cette musique andalouse
Qui fait la fierté et la richesse
D’une ville belle et enchanteresse.
Quand les notes de ton Malouf envoûtant
Se mêlent à tes broderies d’or et de soie
Qui illuminent l’éclat de tes robes et caftans,
Commencent alors la fête, les danses et la joie.
Tant de poètes, par ton charme enchantés,
T’ont glorifiée et même chantée.
D’autres encore pour montrer combien ils t’aiment
Continuent à te dédier chansons et poèmes.
Ilot de roches hospitalières ou de récifs,
Constantine regarde sombrer son R’cif
Sa pauvre Souika et ses étroites ruelles,
Sa Rahba, son Bardo et son Rhumel .
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
LE TEMPS DES REMORDS.
(« Dans la vie on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait. »-J Cocteau)
…………………………………
Comme ces éternelles vagues sur les berges
Qui se réveillent sans cesse sans jamais mourir,
De notre mémoire des remords souvent émergent
Pour nous harceler sans répit et nous faire souffrir.
Troublée, la conscience soudain se rétracte,
Accablée par le poids de certains lourds remords,
En refoulant dans son inconscient certains actes
Qu’elle croyait à jamais enterrés et morts.
Ils resurgissent parfois dans notre sommeil
Transformant en cauchemars certains de nos rêves,
Tels les soubresauts d’un volcan qui se réveille
Dont la lave chargée de regrets nous achève.
Ce sont des pages de notre vie bien enfouies
Qu’on feint d’ignorer pour se faire bonne conscience
Mais qu’un mystérieux flux, à mesure que le temps fuit,
Rappelle à notre présent comme un signe de vengeance.
Ces remords, ces regrets nous suivront comme une ombre
Sans répit et sans jamais nous abandonner.
Saurons-nous, devant cet aspect de notre vie sombre,
Trouver l’occasion de nous les faire pardonner ?
MATOUGUI TAHAR
(« Dans la vie on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait. »-J Cocteau)
…………………………………
Comme ces éternelles vagues sur les berges
Qui se réveillent sans cesse sans jamais mourir,
De notre mémoire des remords souvent émergent
Pour nous harceler sans répit et nous faire souffrir.
Troublée, la conscience soudain se rétracte,
Accablée par le poids de certains lourds remords,
En refoulant dans son inconscient certains actes
Qu’elle croyait à jamais enterrés et morts.
Ils resurgissent parfois dans notre sommeil
Transformant en cauchemars certains de nos rêves,
Tels les soubresauts d’un volcan qui se réveille
Dont la lave chargée de regrets nous achève.
Ce sont des pages de notre vie bien enfouies
Qu’on feint d’ignorer pour se faire bonne conscience
Mais qu’un mystérieux flux, à mesure que le temps fuit,
Rappelle à notre présent comme un signe de vengeance.
Ces remords, ces regrets nous suivront comme une ombre
Sans répit et sans jamais nous abandonner.
Saurons-nous, devant cet aspect de notre vie sombre,
Trouver l’occasion de nous les faire pardonner ?
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
LE TEMPS BENI.
C’était le temps
Des trois révolutions.
On avait le sentiment
D’appartenir
A un grand pays.
C’était le temps béni
Où en Algérie,
Le peuple était bien uni.
C’était le temps
Des révolutionnaires,
Le temps des volontaires
Du barrage vert
Et de la transsaharienne
Dans le Désert.
C’était le temps
Des grandes réalisations
Et des multiples nationalisations.
On était très fiers
De notre Moustachu
Au regard sévère
Qui faisait de l’Algérie
La Mecque des révolutionnaires.
Mais aujourd’hui,
Que de nostalgie
En évoquant ces temps bénis
Où on se sentait si bien
En Algérie !
MATOUGUI TAHAR
C’était le temps
Des trois révolutions.
On avait le sentiment
D’appartenir
A un grand pays.
C’était le temps béni
Où en Algérie,
Le peuple était bien uni.
C’était le temps
Des révolutionnaires,
Le temps des volontaires
Du barrage vert
Et de la transsaharienne
Dans le Désert.
C’était le temps
Des grandes réalisations
Et des multiples nationalisations.
On était très fiers
De notre Moustachu
Au regard sévère
Qui faisait de l’Algérie
La Mecque des révolutionnaires.
Mais aujourd’hui,
Que de nostalgie
En évoquant ces temps bénis
Où on se sentait si bien
En Algérie !
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
MERDJET BAKHA.
Parfois, quand l’âme est en souffrance
Et veut fuir la réalité du présent,
Elle revient à la MERDJA de notre enfance
Et le cœur retrouve la raison.
MERDJET BAKHA était un joli coin de verdure
Où s’épanouit toute notre jeunesse.
C’était notre bol quotidien d’air pur
Que l’on respirait jusqu’à l’ivresse.
C’était en quelque sorte notre côte d’azur
Avec la TARFA et ses eaux fraiches
Où l’on s’adonnait avec un grand plaisir
A la natation et même à la pêche.
Aire de jeu et de loisirs pour tous les âges,
Elle se remplissait chaque soir de monde :
Des jeunes de tous les quartiers du village
Et surtout des adeptes de la balle ronde.
Oh ! MERDJA de notre enfance heureuse
Que la toute la population chérissait tant,
Nous te voyons aujourd’hui bien malheureuse
Engloutie dans la laideur grise du béton.
Oh ! verte MERDJA aujourd’hui disparue,
Tu manques cruellement à cette jeunesse
Qui déambule chaque jour à travers les rues
Affichant au monde toute sa détresse.
Nos jeunes ne connaîtront rien de cette oasis si verte
Qui restera jalousement dans nos souvenirs
Comme la cicatrice d’une blessure encore ouverte
Et dont l’image refuse à jamais de mourir.
MATOUGUI TAHAR (le 23 Août 2014)
Parfois, quand l’âme est en souffrance
Et veut fuir la réalité du présent,
Elle revient à la MERDJA de notre enfance
Et le cœur retrouve la raison.
MERDJET BAKHA était un joli coin de verdure
Où s’épanouit toute notre jeunesse.
C’était notre bol quotidien d’air pur
Que l’on respirait jusqu’à l’ivresse.
C’était en quelque sorte notre côte d’azur
Avec la TARFA et ses eaux fraiches
Où l’on s’adonnait avec un grand plaisir
A la natation et même à la pêche.
Aire de jeu et de loisirs pour tous les âges,
Elle se remplissait chaque soir de monde :
Des jeunes de tous les quartiers du village
Et surtout des adeptes de la balle ronde.
Oh ! MERDJA de notre enfance heureuse
Que la toute la population chérissait tant,
Nous te voyons aujourd’hui bien malheureuse
Engloutie dans la laideur grise du béton.
Oh ! verte MERDJA aujourd’hui disparue,
Tu manques cruellement à cette jeunesse
Qui déambule chaque jour à travers les rues
Affichant au monde toute sa détresse.
Nos jeunes ne connaîtront rien de cette oasis si verte
Qui restera jalousement dans nos souvenirs
Comme la cicatrice d’une blessure encore ouverte
Et dont l’image refuse à jamais de mourir.
MATOUGUI TAHAR (le 23 Août 2014)
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
C’EST LA RENTREE : EVOCATIONS.
…La séance vient de débuter !
Le maître écrit la date
Et le sujet de rédaction :
« C’est l’automne. Racontez !
Alors l’élève en toute hâte
Prend son cahier de brouillon
Et libère son imagination :
Une longue suite d’actions
Entrecoupées de descriptions
Qui dépeignent l’automne
Comme une saison monotone
Où les feuilles jaunies s’envolent
Avant de retomber sur le sol.
Et même si le ciel est bleu
Et le soleil toujours radieux,
Il le décrit comme étant nuageux
Et voit en cette froide journée
S’élever la fumée des cheminées,
Ajoutant que le vent souffle et tonne
Comme un mauvais cyclone.
Et, toujours de sa place,
Assis au fond de la classe,
Dans cette école indigène du village,
Il parle du paysage,
Peignant ses lointaines montagnes
Et la tristesse de la campagne.
N’oubliant pas aussi le paysan
Qui, comme tous les ans,
Tout en sueur dans son travail,
Achève le labour des champs
Et entame les semailles
Avec l’espoir qu’à la chaude saison
Il fera une belle moisson.
…Soudain, sans dire au revoir,
Tout s’efface de la mémoire
L’élève abandonne sa rédaction
Sans terminer son devoir
Et sans écrire la conclusion.
MATOUGUI TAHAR.( Septembre 2014)
…La séance vient de débuter !
Le maître écrit la date
Et le sujet de rédaction :
« C’est l’automne. Racontez !
Alors l’élève en toute hâte
Prend son cahier de brouillon
Et libère son imagination :
Une longue suite d’actions
Entrecoupées de descriptions
Qui dépeignent l’automne
Comme une saison monotone
Où les feuilles jaunies s’envolent
Avant de retomber sur le sol.
Et même si le ciel est bleu
Et le soleil toujours radieux,
Il le décrit comme étant nuageux
Et voit en cette froide journée
S’élever la fumée des cheminées,
Ajoutant que le vent souffle et tonne
Comme un mauvais cyclone.
Et, toujours de sa place,
Assis au fond de la classe,
Dans cette école indigène du village,
Il parle du paysage,
Peignant ses lointaines montagnes
Et la tristesse de la campagne.
N’oubliant pas aussi le paysan
Qui, comme tous les ans,
Tout en sueur dans son travail,
Achève le labour des champs
Et entame les semailles
Avec l’espoir qu’à la chaude saison
Il fera une belle moisson.
…Soudain, sans dire au revoir,
Tout s’efface de la mémoire
L’élève abandonne sa rédaction
Sans terminer son devoir
Et sans écrire la conclusion.
MATOUGUI TAHAR.( Septembre 2014)
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
LE REVE ET LA REALITE.
Dans le silence de la nuit
Où s’agitent mille ombres,
J’épie le moindre bruit
De ces immensités sombres
Où la lune luit.
Dans les ténèbres du sommeil
Où s’engouffrent mes pensées,
Des rêves aux ailes vermeilles
Prennent un envol insensé
Fuyant le réveil.
Alors je me laisse emporter,
Attiré par l’étoile du berger,
Dans le sillage de la voie lactée,
Priant que rien ne puisse déranger
Ce dont je me délectais.
Mais une inévitable fatalité,
M’arrachant à mon sommeil,
Me ramène à la réalité
Quand les premières lueurs du soleil
Déchirent l’obscurité.
MATOUGUI TAHAR.
Dans le silence de la nuit
Où s’agitent mille ombres,
J’épie le moindre bruit
De ces immensités sombres
Où la lune luit.
Dans les ténèbres du sommeil
Où s’engouffrent mes pensées,
Des rêves aux ailes vermeilles
Prennent un envol insensé
Fuyant le réveil.
Alors je me laisse emporter,
Attiré par l’étoile du berger,
Dans le sillage de la voie lactée,
Priant que rien ne puisse déranger
Ce dont je me délectais.
Mais une inévitable fatalité,
M’arrachant à mon sommeil,
Me ramène à la réalité
Quand les premières lueurs du soleil
Déchirent l’obscurité.
MATOUGUI TAHAR.
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
AUTOMNE.
Une pauvre feuille jaunie,
Encore à l’agonie,
Fait ses adieux à la tige
Et, dans un élan de vertige,
Prend son ultime envol,
Tournoie un moment et voltige
Puis retombe sur le sol
Où l’attendra la mort,
Sans sépulture et sans cercueil.
Apitoyé par son triste sort,
Le ciel prend son manteau de deuil
Et pleure ses larmes de pluie
Sur cette pauvre feuille
Qui lentement va pourrir
Avant de mourir
Et de nourrir
Le cycle de la vie.
MATOUGUI TAHAR
Une pauvre feuille jaunie,
Encore à l’agonie,
Fait ses adieux à la tige
Et, dans un élan de vertige,
Prend son ultime envol,
Tournoie un moment et voltige
Puis retombe sur le sol
Où l’attendra la mort,
Sans sépulture et sans cercueil.
Apitoyé par son triste sort,
Le ciel prend son manteau de deuil
Et pleure ses larmes de pluie
Sur cette pauvre feuille
Qui lentement va pourrir
Avant de mourir
Et de nourrir
Le cycle de la vie.
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
BATNA, 1er NOVEMBRE 1954.
(A l’occasion du 60ème anniversaire de la révolution)
En cette nuit étoilée, pas l’ombre d’un nuage!
Et pourtant le ciel paraissait bien trop sombre.
Serait-ce là un signe ou un mystérieux présage
De ce qu’annoncera ce premier novembre?
BATNA la rebelle, devenue un immense camp,
Sommeillait au pied des monts AURES.
Qui oserait prédire qu’un terrible volcan
Allait rugir de cette intouchable forteresse?
Aujourd’hui c’est la Toussaint, jour de fête.
Personne n’imaginait, dans cette trompeuse quiétude,
Que bientôt une imprévisible tempête
Ebranlera irréversiblement bien des certitudes.
En effet, quelque part, dans cette imprenable citadelle,
Des Hommes, armés de leurs seules convictions,
Provoquèrent symboliquement la première étincelle
Qui devait déclencher la glorieuse révolution.
Cette étincelle mit rapidement le feu aux poudres,
Propageant la révolution dans toutes les régions.
On eût dit qu’une tempête chargée de foudre
S’abattit sur la tête de l’occupant et de ses légions.
Les Moudjahidine connurent des heures graves
Mais, leur âpre résistance ne faiblira pas.
Beaucoup tombèrent en héros et en braves
Pour mettre fin au rêve de « l’Algérie de Papa ».
Ni les exactions, ni les tortures, ni les sévices,
Ni le support de la formidable armada de l’OTAN
Ne purent venir à bout de l’esprit de sacrifice
D’une résistance qui dura plus de sept ans.
Acculé, l’occupant se rendit enfin à l’évidence
Et le Général admit une déchirante révision.
Par les armes, l’Algérie obtint son indépendance
Et le colonialisme abandonna ses dernières illusions.
Un matin de juillet au ciel pur et radieux,
Le rêve de liberté devint enfin une réalité !
C’en est fini de ce colonialisme odieux
Qu’on voulut nous imposer comme une fatalité !
« Lorsque le peuple décide un jour »
« De prendre son destin en mains »
« Par la lutte, son sort finira toujours »
« Par connaître de meilleurs lendemains.»
MATOUGUI TAHAR (le 25-10-2014)
(A l’occasion du 60ème anniversaire de la révolution)
En cette nuit étoilée, pas l’ombre d’un nuage!
Et pourtant le ciel paraissait bien trop sombre.
Serait-ce là un signe ou un mystérieux présage
De ce qu’annoncera ce premier novembre?
BATNA la rebelle, devenue un immense camp,
Sommeillait au pied des monts AURES.
Qui oserait prédire qu’un terrible volcan
Allait rugir de cette intouchable forteresse?
Aujourd’hui c’est la Toussaint, jour de fête.
Personne n’imaginait, dans cette trompeuse quiétude,
Que bientôt une imprévisible tempête
Ebranlera irréversiblement bien des certitudes.
En effet, quelque part, dans cette imprenable citadelle,
Des Hommes, armés de leurs seules convictions,
Provoquèrent symboliquement la première étincelle
Qui devait déclencher la glorieuse révolution.
Cette étincelle mit rapidement le feu aux poudres,
Propageant la révolution dans toutes les régions.
On eût dit qu’une tempête chargée de foudre
S’abattit sur la tête de l’occupant et de ses légions.
Les Moudjahidine connurent des heures graves
Mais, leur âpre résistance ne faiblira pas.
Beaucoup tombèrent en héros et en braves
Pour mettre fin au rêve de « l’Algérie de Papa ».
Ni les exactions, ni les tortures, ni les sévices,
Ni le support de la formidable armada de l’OTAN
Ne purent venir à bout de l’esprit de sacrifice
D’une résistance qui dura plus de sept ans.
Acculé, l’occupant se rendit enfin à l’évidence
Et le Général admit une déchirante révision.
Par les armes, l’Algérie obtint son indépendance
Et le colonialisme abandonna ses dernières illusions.
Un matin de juillet au ciel pur et radieux,
Le rêve de liberté devint enfin une réalité !
C’en est fini de ce colonialisme odieux
Qu’on voulut nous imposer comme une fatalité !
« Lorsque le peuple décide un jour »
« De prendre son destin en mains »
« Par la lutte, son sort finira toujours »
« Par connaître de meilleurs lendemains.»
MATOUGUI TAHAR (le 25-10-2014)
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
HISTOIRE DE NOTRE « SOURCE BLEUE ».
Autrefois, au milieu d’une verte clairière,
Dans un endroit marécageux et boisé,
Coulait une source aux eaux très claires
Où les gens venaient s’abreuver et se reposer.
C’était la « source bleue », ce grand mystère,
Dont nous parlaient toujours nos aînés.
Son secret est bien enfoui sous cette terre
Où reposent nos ancêtres depuis des années.
Les caravanes qui remontaient du grand Sud,
Chargées de provisions et de lourds fardeaux,
Par attachement plus que par habitude,
Aimaient bien camper autour de ce point d’eau.
Voulant profiter de ces incessantes venues et allées
Et sentant les bonnes affaires qu’ils feront,
Certains petits métiers se sont vite installés :
Gargotiers, barbiers, bouchers ou forgerons.
Alors, tentes, huttes et même habitations en dur
Commencèrent à pousser près des marécages.
Personne n’imagina que dans un proche futur,
Il en naîtra de tout cela un gros village.
D’autres gens tentèrent alors leur chance
En s’installant avec leurs familles ici et là.
Ils ignoraient qu’ils allaient donner naissance
A un village qui s’appellera plus tard Ain Mlila.
MATOUGUI TAHAR
Autrefois, au milieu d’une verte clairière,
Dans un endroit marécageux et boisé,
Coulait une source aux eaux très claires
Où les gens venaient s’abreuver et se reposer.
C’était la « source bleue », ce grand mystère,
Dont nous parlaient toujours nos aînés.
Son secret est bien enfoui sous cette terre
Où reposent nos ancêtres depuis des années.
Les caravanes qui remontaient du grand Sud,
Chargées de provisions et de lourds fardeaux,
Par attachement plus que par habitude,
Aimaient bien camper autour de ce point d’eau.
Voulant profiter de ces incessantes venues et allées
Et sentant les bonnes affaires qu’ils feront,
Certains petits métiers se sont vite installés :
Gargotiers, barbiers, bouchers ou forgerons.
Alors, tentes, huttes et même habitations en dur
Commencèrent à pousser près des marécages.
Personne n’imagina que dans un proche futur,
Il en naîtra de tout cela un gros village.
D’autres gens tentèrent alors leur chance
En s’installant avec leurs familles ici et là.
Ils ignoraient qu’ils allaient donner naissance
A un village qui s’appellera plus tard Ain Mlila.
MATOUGUI TAHAR
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
A MES FILLES…
Aujourd’hui, Ô ma fille !
Comme une colombe blanche,
Tu vas quitter ta famille
Pour aller sur cette branche
Te bâtir un nouveau nid.
C’est le destin qui sépare !
C’est le destin qui unit !
C’est le moment de ton départ :
« Va ma fille ! Que Dieu te protège
Mais essuie tes yeux de larmes noyés !
Va ! Rejoins, heureuse, ce bruyant cortège
Qui t’emmènera vers ton nouveau foyer !
Et sache, au moment où tu pars,
Que notre existence sera toujours parsemée
De joyeuses arrivées ou de tristes départs
D’êtres chers qu’on a tant aimés.
MATOUGUI TAHAR (le 29-11-2014)
Aujourd’hui, Ô ma fille !
Comme une colombe blanche,
Tu vas quitter ta famille
Pour aller sur cette branche
Te bâtir un nouveau nid.
C’est le destin qui sépare !
C’est le destin qui unit !
C’est le moment de ton départ :
« Va ma fille ! Que Dieu te protège
Mais essuie tes yeux de larmes noyés !
Va ! Rejoins, heureuse, ce bruyant cortège
Qui t’emmènera vers ton nouveau foyer !
Et sache, au moment où tu pars,
Que notre existence sera toujours parsemée
De joyeuses arrivées ou de tristes départs
D’êtres chers qu’on a tant aimés.
MATOUGUI TAHAR (le 29-11-2014)
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
CONJUGAISON : passé, présent futur.
En vain, la nuit chasse le jour,
L’éclipsant de sa brusque obscurité.
Triomphant, il revient toujours
L’inonder de sa vive clarté.
En vain, le jour chasse la nuit
Que régulièrement il remplace,
Oubliant peut-être que la nuit qui fuit
Reprendra naturellement sa place.
Dans cet éternel aller et retour,
Annonçant commencement ou rupture,
La nuit ou le jour, tour à tour,
Deviennent présent, passé ou futur.
C’est le cycle de la vie qui nous dépasse,
Que l’on subit ou que l’on attend.
Tout Être sait que quoi qu’il fasse,
Il n’a aucune emprise sur le temps.
Hier, il attendait toujours pressé
Que « Demain » devienne son « Présent ».
Et quand « Demain » appartiendra au passé,
Il n’en comprendra pas la raison.
MATOUGUI TAHAR (le 12-12-2014)
En vain, la nuit chasse le jour,
L’éclipsant de sa brusque obscurité.
Triomphant, il revient toujours
L’inonder de sa vive clarté.
En vain, le jour chasse la nuit
Que régulièrement il remplace,
Oubliant peut-être que la nuit qui fuit
Reprendra naturellement sa place.
Dans cet éternel aller et retour,
Annonçant commencement ou rupture,
La nuit ou le jour, tour à tour,
Deviennent présent, passé ou futur.
C’est le cycle de la vie qui nous dépasse,
Que l’on subit ou que l’on attend.
Tout Être sait que quoi qu’il fasse,
Il n’a aucune emprise sur le temps.
Hier, il attendait toujours pressé
Que « Demain » devienne son « Présent ».
Et quand « Demain » appartiendra au passé,
Il n’en comprendra pas la raison.
MATOUGUI TAHAR (le 12-12-2014)
saïd49- Pro
- عدد الرسائل : 508
العمر : 74
السٌّمعَة : 6
نقاط : 1281
تاريخ التسجيل : 09/05/2009
صفحة 3 من اصل 4 • 1, 2, 3, 4
صفحة 3 من اصل 4
صلاحيات هذا المنتدى:
لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى