Les locataires de l'OPGI

Les locataires de l'opgi ne s'acquittent pas tous de leur loyer,ce qui est en soi chose inconcevable,on ne loge pas gratuitement...
Chez qui que ce soit( le privé ou l'état) on est tenus de débourser mais s'il y a réticence chez les locataires de l' opgi,c'est qu'il y a aussi grands manquements de la part de cet office qui ne prend jamais en charge les "doléances"de ses clients,des doléances qui sont pourtant contraignantes pour le dit office,voyez la vétusté des immeubles aux murs décrépis, aux caves inondées ou pulullent des milliers de moustiques ,d'insectes ou de rats lesquels eux co-habitent avec ces bougres de locataires qui ont fini par baisser les bras et abdiqué parce qu 'ils sont ignorés ,méprisés par tous ,ne les appelle pas t on pas "shab el batimat"comme s'ils sont porteurs de la peste?Au fait d'ou viennent les Autres proprio. de" villas" cossues?
La part de responsabilité incombe beaucoup plus à l'opgi ,elle a toujours failli à ses engagements quant à l'entretien de son patrimoine immobilier ,d'ou, inévitablement, des sommes astronomiques comme dettes/créances non encore récupérées...

L'opgi est un service étatique -donc d'un état de droit- est censé aller aux devants des préoccupations de ses clients, lesquels respectueux de l'ordre n'ont pas à clamer ou réclamer leurs droits en recourant à la force du poignet, mais comme vous l'évoquiez plus haut,le citoyen a souvent recours à la "violence" verbale voire physique pour revendiquer ses droits,la raison est que le citoyen est souvent "nanisé" et est peu considéré,bureaucratie oblige! il faut dire que la flemme de nos bureaucrates est aussi pour beaucoup dans la traine des dossiers...

Au chapitre des locataires de l'OPGI qui ne paient pas leur loyer, je dois attirer l'attention de mes amis du forum sur un grand paradoxe qui sous tend ce chapitre.
D'abord et c'est le facteur déterminant, ces locataires ont bénéficié d'un logement social attribué par l'état.
Sachez mes chers amis que les règles d'attribution obéissent à des critères établis par l'état et définis e référence à un nombre de points spécifique à chacun de ces critères.
Dans tous les cas, ces critères sont établis de manière à ce que ce sont les plus pauvres, les chômeurs, les sans ressources, les démunis qui sont favorisés pour l'accession au logement.
Alors en toute logique, comment voulez vous que quelqu'un qui n'a aucune ressource vous paie un loyer de 2400 DA, comment voulez vous que quelqu'un inscrit sur les listes des démunis qui reçoivent une pension de pauvreté de 30000 DA vous paie un loyer de 2400 DA.
C'est un paradoxe que l'état a été appelé à régler dans une lettre qui a été adressée par un député au 1er ministre à propos des locataires OPGI du quartier soualhia, qui n'arrivent pas à ni à nourrir régulièrement leurs enfants, ni à les scolariser, ni à les soigner, alors de là à payer les loyers qu'ils jugent excessifs par rapport à leuirs conditions sociales, le chemin est long et ils ont choisi de se plaindre à tout le monde.