El Hadj Aamimi
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El Hadj Aamimi
Benzouai Sahraoui dit El Hadj Aamimi est né en 1914 .Frère unique de Aissa Palomba .Son surnom Aamimi vient du mot Aami (mon oncle).C’est lui-même qu’il l’a inventé pour appeler tous les gens par ce surnom. El Hadj Aamimi porte toujours une gandoura et une chachia rouge mais à la fin de sa vie et à cause de sa maladie au niveau de ses orteils, il a terminé avec des biquets. Avec toute sincérité El hadj est une personnalité très célèbre pour tous les anciens de la ville surtout dans son éducation parce que c’est un véritable fidèle .Toutes les familles M’lilies l’accueillent à bras ouverts et sans protocole même avec les femmes. Lorsqu’il se rend chez une famille il trouve surtout ses plats préférés (Tamina,Zraiga et Laassida) sans qu’il oublie sa chose préférée c’est de mordre les petits enfants parce qu’il les adore beaucoup.
Il était l’ennemi numéro un des harkis. A chaque fois qu’il les rencontre, il leur lance des paroles propres à lui.Ahrou ahrou ya lgoumi biyae dhahrou.Ya el harki rak marki.Ya lgoumi rak menomi jusqu’à son interdiction de séjour à Ain m’lila par les forces françaises à cause de ses paroles hostiles aux harkis à la fin de décembre 1961 et plus précisément au mois de Ramadhan. Alors, il a été obligé de rejoindre sa maman à Tébessa jusqu’à la fin de mars 1962 juste après le cessez le feu.
Il est l’homme le plus réputé pour son attachement au pèlerinage. Il a pu réaliser son rêve de faire le pèlerinage deux fois : le premier à pieds, c’était avant la révolution mais le deuxième par bateau juste après l’indépendance en 1963. C’était un homme très fidèle qui ne rate jamais la prière à la mosquée d’Al Attik jusqu’au dernier jour de sa vie, c’était le vendredi 17 janvier 1969 à la prière de Essoubh pendant Essoudjoud. Que Dieu l’accepte dans son vaste paradis
El Hadj Aamimi à l'hippodrome d'Ain M'lila (Corse) à sa gauche l'ancien garde forestier Barbarusse
Sa Carte d'Identité Nationale
Son Passeport Spécial Pèlerinage
Il était l’ennemi numéro un des harkis. A chaque fois qu’il les rencontre, il leur lance des paroles propres à lui.Ahrou ahrou ya lgoumi biyae dhahrou.Ya el harki rak marki.Ya lgoumi rak menomi jusqu’à son interdiction de séjour à Ain m’lila par les forces françaises à cause de ses paroles hostiles aux harkis à la fin de décembre 1961 et plus précisément au mois de Ramadhan. Alors, il a été obligé de rejoindre sa maman à Tébessa jusqu’à la fin de mars 1962 juste après le cessez le feu.
Il est l’homme le plus réputé pour son attachement au pèlerinage. Il a pu réaliser son rêve de faire le pèlerinage deux fois : le premier à pieds, c’était avant la révolution mais le deuxième par bateau juste après l’indépendance en 1963. C’était un homme très fidèle qui ne rate jamais la prière à la mosquée d’Al Attik jusqu’au dernier jour de sa vie, c’était le vendredi 17 janvier 1969 à la prière de Essoubh pendant Essoudjoud. Que Dieu l’accepte dans son vaste paradis
El Hadj Aamimi à l'hippodrome d'Ain M'lila (Corse) à sa gauche l'ancien garde forestier Barbarusse
Sa Carte d'Identité Nationale
Son Passeport Spécial Pèlerinage
رد: El Hadj Aamimi
Je me souviens encore de lui et ce malgré tout ce temps passé... toute petite je lui ouvrais la porte pour un repas chaud qui l'attendait toujours et à n'importe quelle heure de la journée.Il arrivait que prise d'affection ,comme tout m'lili qui se respecte(de l'époque bien entendu), ma mère lui lavait et repassait ses vetements comme s'il s'agissait de quelqu'un d ela famille. Sa chechia rouge et les bequilles qui l'aidaient dans sa déambulation quotidienne étaient le symbole par Excellence de a3mi Amimi que dieu lui accorde sa miséricorde.Merci bettous d'avoir partagé cette information avec nous qui l'avions connu et aimé.
زائر- زائر
رد: El Hadj Aamimi
Cette évocation de "EL HADJ AAMIMI" (Allah yarh'mou ) nous replonge dans les tendres années de notre enfance à AIN MLILA .En effet ,EL HADJ AAMIMI(diminutif de A'MI qu'on peut traduire par "mon petit oncle) était une personne respectée et respectable dont le souvenir reste vivace chez les générations de l'indépendance .Il avait une grande affection envers les petits enfants qu'il ne mordait pas-MR Betous-(comme DRACULA) ,mais qu'il embrassait affectueusement en les "mordillant "un peu et en les piquant des poils hérissés de sa généreuse barbe .Ce qui déclenchait parfois des pleurs affectés d'une grande peur chez certains bambins .C'est alors qu'il tirait un "DOURO" de l'ample poche de sa gandoura pour les consoler.Il était d'une grande piété et son premier pélerinage lui causa des dommages irréversibles aux deux pieds (gerçures ,enflures...) si bien qu'il ne put plus porter des chaussures par la suite mais traîner des savates qu'il portait hiver comme été .Plus tard ,il fut contraint à utiliser des béquilles pour s'aider à se déplacer .CE premier pélerinage resta dans la légende comme un exemple de piété et de sacrifice ,surtout qu'il le fit avec deux outres (GUERBAS ) sur les épaules, l'une chargée d'eau et l'autre remplie de 'ROUINA ".C'était là sa subsistance quand il ne rencontrait pas d'âme charitable en cours de chemin .Pour tout celà ,EL HADJ AAMIMI restera -comme l'a souligné précédemment AMER-comme une grande ICONE d'AIN MLILA .PAIX A SON ÂME
saïd49- Pro
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رد: El Hadj Aamimi
Bonjour les vampires, dracula vous salue du royaume des ténèbres,
Ah cher indiana jones, cher explorateur, mes sincères félicitations pour le fossile que tu viens de déterrer du passé de notre ville, ce vestige illustre qui représente notre histoire, notre mémoire, franchement merci.
A la lecture du nom, j'ai d'abord ri un peu, ensuite j'ai croisé les bras et j'ai laissé ma mémoire remonter les aiguilles du temps comme dans le film de la machine à explorer le temps avec le grand Rod Taylor, oui j'ai donné libre cours à ma mémoire et les images ont commencé à émerger et défiler les unes après les autres.
Je me rappelle de sa chechia rouge, de sa gandoura blanche, je me rappelle surtout de sa barbe piquante quand il nous attrappait et nous embrassait en parlant de sa voix très rauque, je me rappelle qu'il s'asseyait toujours sur un des deux bancs publics en béton situés de part et d'autre de l'arc de triomphe.
Rappelez vous qu'il y avait deux bancs en béton très lisses de part et d'autre de l'arc de triomphe et en face de la daira, celui de gauche, mitoyen à la maison de feu ammi darradji bakha était bleu et celui de droite, mitoyen au restaurant de amor chouai était rougeatre; Hadj Amimi s'asseyait toujours sur la banc de gauche et à chaque fois qu'il nous arrivait de passer à portée de sa main, on avait droit à son baiser rugueux.
Ma mémoire remonte plus loin encore et je me rappelle aussi de son fameux cri : ahrou ahrou biaa dahrou qu'il répétait sans cesse quand il voyait un harki.
Il y avait quand meme quelque chose de sacré en lui car je me rappelle que mon père le respectait comme on respecte un imam ou un cheikh de tribu et je me rappelle aussi que jamais quelqu'un ne s'est moqué de lui ou ne lui a ri au visage, jamais quelqu'un n'avait osé faire un mauvais geste dans sa direction, oui c'était une image sainte de notre ville.
Que Dieu lui accorde sa miséricorde et l'accueille en son vatse paradis, paix à son ame, disons tous une prière pour lui.
A DIEU NOUS APPARTENONS, A DIEU NOUS RETOURNONS.
Ah cher indiana jones, cher explorateur, mes sincères félicitations pour le fossile que tu viens de déterrer du passé de notre ville, ce vestige illustre qui représente notre histoire, notre mémoire, franchement merci.
A la lecture du nom, j'ai d'abord ri un peu, ensuite j'ai croisé les bras et j'ai laissé ma mémoire remonter les aiguilles du temps comme dans le film de la machine à explorer le temps avec le grand Rod Taylor, oui j'ai donné libre cours à ma mémoire et les images ont commencé à émerger et défiler les unes après les autres.
Je me rappelle de sa chechia rouge, de sa gandoura blanche, je me rappelle surtout de sa barbe piquante quand il nous attrappait et nous embrassait en parlant de sa voix très rauque, je me rappelle qu'il s'asseyait toujours sur un des deux bancs publics en béton situés de part et d'autre de l'arc de triomphe.
Rappelez vous qu'il y avait deux bancs en béton très lisses de part et d'autre de l'arc de triomphe et en face de la daira, celui de gauche, mitoyen à la maison de feu ammi darradji bakha était bleu et celui de droite, mitoyen au restaurant de amor chouai était rougeatre; Hadj Amimi s'asseyait toujours sur la banc de gauche et à chaque fois qu'il nous arrivait de passer à portée de sa main, on avait droit à son baiser rugueux.
Ma mémoire remonte plus loin encore et je me rappelle aussi de son fameux cri : ahrou ahrou biaa dahrou qu'il répétait sans cesse quand il voyait un harki.
Il y avait quand meme quelque chose de sacré en lui car je me rappelle que mon père le respectait comme on respecte un imam ou un cheikh de tribu et je me rappelle aussi que jamais quelqu'un ne s'est moqué de lui ou ne lui a ri au visage, jamais quelqu'un n'avait osé faire un mauvais geste dans sa direction, oui c'était une image sainte de notre ville.
Que Dieu lui accorde sa miséricorde et l'accueille en son vatse paradis, paix à son ame, disons tous une prière pour lui.
A DIEU NOUS APPARTENONS, A DIEU NOUS RETOURNONS.
dracula- Pro
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رد: El Hadj Aamimi
Qui ne se souvient pas de hadj aamimi ? Ce Saint ce serviteur de Dieu, celui qui qui
appartient à Ain M’lila et qui est une ICONE,
référence incontournable de notre village,il était un de ses Saints les plus
aimés avec les BAOUAK, ABOUD MASRANA, AAK BERCHICH …. Et tous les autres…
Hadj aamimi qui nous faisait peur quand il nous prenait dans
ses immenses bras de sa haute stature, quand nous embrassant goulûment, entrant
dans toutes les maisons du village, dès le seuil, il criait appelant nos
vieilles par leurs prénoms pour prévenir de son arrivée, car très pieux, c’était
un grand croyant,et voilà les femmes qui se précipitaient dans les cuisines
pour lui préparer ses plats ; une acida chez un tel ,une tamina chez un
autre ou une zriga, il s’asseyait au milieu de la courette ou de la skiffa et
nous petit enfants accrochaient aux pans des gandouras de nos grands-mères on
étaient bleus de peur car on craignait ses embrassades tonitruantes, mais dès
qu’il terminait de manger nos vieilles nous poussaient dans ses bras et ça se
terminait dans la joie et il nous gratifiait d’un bonbon, Hadj aamimi entrait
partout chez les riches comme chez les démunies il était à tous et à toutes les
familles de MLILA et jamais il ne regardait les femmes il était notre honneur
et notre gloire et partout où il allait il était le bienvenu .
Il avait fait deux pèlerinages à la Mecque
dans l’un à pieds en globe trotter - allant de ville en ville et de pays en pays
il traversa tout le monde arabe (Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Jordanie et Arabie)
de ce périple il garda des séquelles (gerçures
aux pieds, qui avec l’âge et son poids, il ne se déplaçait plus qu’avec des
béquilles et le second par bateau.
Hadj aamimi, durant la guerre d’indépendance était la
terreur des harkas, des goumiers, il les haranguait de ces fameux cris de :
« ahrou ! ahrou ! bayaa dhahrou ! ya
el harki rak marki !
ya el goumi rak mnomi ! adhi akhratkoum ».
ils le craignaient et ils évitaient de passer
devant lui, quand ils le voient dans un lieu ils changent de direction ou s’en
retournent car certains officiers le
tolérait (pas tous) car ils ne s’attaquaient qu’aux vendus .mais un jour ils fut
bastonné par une nouvelle escouade de goums ,trainé et battu jusqu’au sang mais
malgré cela il ne s’arrêta ni ne cessa de lancer ses sobriquets et ses harangues
si bien qu’il fut interdit de séjour et interné à Tébessa où vivait sa mère pendant
près de six mois jusqu’au cessez le feu le 19 mars 1962 il rentra à Ain M’lila.
En 1963 il fit son
second pèlerinage à la Mecque.
Et le 17 janvier 1969
au moment de la prière de essoubh (prière de l’aurore) et alors qu’il était
prosterné Dieu suspendit son souffle et le rappela à Lui il quitta le monde des
vivants et alla rejoindre ALLAH en son
vaste Paradis Incha ALLAH. A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons.
A ceux qui l’ont
connu, aux M’lilis de souche ou d’adoption une pieuse pensée pour notre hadj
Aamimi en ce 41ième anniversaire de sa mort…
appartient à Ain M’lila et qui est une ICONE,
référence incontournable de notre village,il était un de ses Saints les plus
aimés avec les BAOUAK, ABOUD MASRANA, AAK BERCHICH …. Et tous les autres…
Hadj aamimi qui nous faisait peur quand il nous prenait dans
ses immenses bras de sa haute stature, quand nous embrassant goulûment, entrant
dans toutes les maisons du village, dès le seuil, il criait appelant nos
vieilles par leurs prénoms pour prévenir de son arrivée, car très pieux, c’était
un grand croyant,et voilà les femmes qui se précipitaient dans les cuisines
pour lui préparer ses plats ; une acida chez un tel ,une tamina chez un
autre ou une zriga, il s’asseyait au milieu de la courette ou de la skiffa et
nous petit enfants accrochaient aux pans des gandouras de nos grands-mères on
étaient bleus de peur car on craignait ses embrassades tonitruantes, mais dès
qu’il terminait de manger nos vieilles nous poussaient dans ses bras et ça se
terminait dans la joie et il nous gratifiait d’un bonbon, Hadj aamimi entrait
partout chez les riches comme chez les démunies il était à tous et à toutes les
familles de MLILA et jamais il ne regardait les femmes il était notre honneur
et notre gloire et partout où il allait il était le bienvenu .
Il avait fait deux pèlerinages à la Mecque
dans l’un à pieds en globe trotter - allant de ville en ville et de pays en pays
il traversa tout le monde arabe (Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Jordanie et Arabie)
de ce périple il garda des séquelles (gerçures
aux pieds, qui avec l’âge et son poids, il ne se déplaçait plus qu’avec des
béquilles et le second par bateau.
Hadj aamimi, durant la guerre d’indépendance était la
terreur des harkas, des goumiers, il les haranguait de ces fameux cris de :
« ahrou ! ahrou ! bayaa dhahrou ! ya
el harki rak marki !
ya el goumi rak mnomi ! adhi akhratkoum ».
ils le craignaient et ils évitaient de passer
devant lui, quand ils le voient dans un lieu ils changent de direction ou s’en
retournent car certains officiers le
tolérait (pas tous) car ils ne s’attaquaient qu’aux vendus .mais un jour ils fut
bastonné par une nouvelle escouade de goums ,trainé et battu jusqu’au sang mais
malgré cela il ne s’arrêta ni ne cessa de lancer ses sobriquets et ses harangues
si bien qu’il fut interdit de séjour et interné à Tébessa où vivait sa mère pendant
près de six mois jusqu’au cessez le feu le 19 mars 1962 il rentra à Ain M’lila.
En 1963 il fit son
second pèlerinage à la Mecque.
Et le 17 janvier 1969
au moment de la prière de essoubh (prière de l’aurore) et alors qu’il était
prosterné Dieu suspendit son souffle et le rappela à Lui il quitta le monde des
vivants et alla rejoindre ALLAH en son
vaste Paradis Incha ALLAH. A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons.
A ceux qui l’ont
connu, aux M’lilis de souche ou d’adoption une pieuse pensée pour notre hadj
Aamimi en ce 41ième anniversaire de sa mort…
amer- Pro
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تاريخ التسجيل : 18/11/2007
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