Le poète Said Matougui
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Le poète Said Matougui
« La peinture est une poésie muette et la poésie est une peinture parlante » de Marie-Philippe Commetti
Partons de ce proverbe, on peut dire que le poète est un artiste
Après Lakhdar Demmen Debbih et Salah Gheribi dit Ould Chamkha. Aujourd’hui, je vais vous parler d’un autre poète M’lili, Mr Tahar Matougui dit Said, inspecteur de langue française en retraite. Dès son jeune âge, il fut attiré par l’écriture des poèmes à tel point que ses camarades de classe le surnommèrent « le poète ». Son recueil compte une trentaine de textes poétiques.
Pour cette première publication, je vais vous présenter le véritable premier poème qu’il a composé juste après la mort de notre talentueux footballeur M’lili Brahim Gheribi (Rahimahou Allah), mort à la
fleur de l’âge, suite à un accident de la circulation, le 23 novembre 1971
Adieu Brahim
Adieu Brahim, la vie est éphémère !
Ta jeunesse n'a duré qu'un clin d'œil.
Tu as quitté ton père et ta mère,
Tu as laissé Ain M’lila en deuil.
Brahim, que la paix soit sur ton âme,
Tu nous quittes à la fleur de l'âge.
Tu as quitté tes compagnons et l'ASAM.
Tu as quitté à jamais ton village.
De ce garçon souriant que tu étais,
Il ne reste plus qu'une profonde douleur.
Repose en paix Ô Brahim regretté !
Car tu vivras éternellement dans nos cœurs.
Partons de ce proverbe, on peut dire que le poète est un artiste
Après Lakhdar Demmen Debbih et Salah Gheribi dit Ould Chamkha. Aujourd’hui, je vais vous parler d’un autre poète M’lili, Mr Tahar Matougui dit Said, inspecteur de langue française en retraite. Dès son jeune âge, il fut attiré par l’écriture des poèmes à tel point que ses camarades de classe le surnommèrent « le poète ». Son recueil compte une trentaine de textes poétiques.
Pour cette première publication, je vais vous présenter le véritable premier poème qu’il a composé juste après la mort de notre talentueux footballeur M’lili Brahim Gheribi (Rahimahou Allah), mort à la
fleur de l’âge, suite à un accident de la circulation, le 23 novembre 1971
Adieu Brahim
Adieu Brahim, la vie est éphémère !
Ta jeunesse n'a duré qu'un clin d'œil.
Tu as quitté ton père et ta mère,
Tu as laissé Ain M’lila en deuil.
Brahim, que la paix soit sur ton âme,
Tu nous quittes à la fleur de l'âge.
Tu as quitté tes compagnons et l'ASAM.
Tu as quitté à jamais ton village.
De ce garçon souriant que tu étais,
Il ne reste plus qu'une profonde douleur.
Repose en paix Ô Brahim regretté !
Car tu vivras éternellement dans nos cœurs.
رد: Le poète Said Matougui
Aujourd'hui, je vous poste quatre poèmes (M'lila, Devoir, Feuilles mortes, et Le mauvais temps) de
notre poète Mr Said
M’lila
Mlila,source de nos rêves,
Tu hantes toujours nos souvenirs.
Tu es pour nous comme la sève
Qui aide l'arbre à refleurir.
Par dessus nos terrasses,
Par dessus nos toits,
On voit le Guerrioun et le Fortas
Qui veillent toujours sur toi.
Imposant et chargé d'histoire,
Nif Nsser repose sur son aire,
Couvant les plus belles pages de gloire
De tes hommes au nif légendaire.
Pays de braves, pays de sacrifices,
Tu as donné à la révolution
Beaucoup de tes meilleurs fils,
Morts en martyrs pour la nation.
Que l'on vive ici ou là,
Que l'on soit n'importe où ailleurs,
On garde toujours pour toi O M’lila !
Une grande place dans nos cœurs.
Car nous sommes pétris de ton argile
Et nos destins sont toujours liés.
C'est pourquoi notre chère ville,
On ne peut jamais l'oublier.
*****************************************************************
Devoir
Il s’en va chaque matin,
A grands pas, toujours pressé,
Empruntant le même chemin
Que le destin lui a tracé.
Il marche vite, pressant le pas.
Et pourtant la journée sera rude.
Mais cela ne l’effraie pas,
Il le sait, il en a l’habitude.
Le coq n’a pas encore chanté,
Le muezzin n’a pas lancé son appel.
Il est déjà présent sur le chantier
Où l’attendent la pioche et la pelle.
Le soir, quand il rentre, harassé,
Il sait bien qu’aucun trophée
Ne viendra un jour récompenser
Tout le travail qu’il a fait.
Pour tous les travailleurs comme lui,
La seule récompense pour ce qu’ils font
C’est de voir la joie qui luit
Dans les yeux de leurs enfants.
Il serait alors plus juste de voir
Chaque personne ou chaque être
Faire convenablement son devoir
Pour contribuer à son propre bien-être.
**************************************************************
Feuilles mortes
Ecoute la complainte monotone
Que chantent en chutant
Les feuilles mortes de l'automne
Qui pleurent le printemps.
L'oiseau regarde tristement
Son nid, soudain découvert
Qu'il avait bâti patiemment
Au milieu d'un feuillage bien vert.
Tous les êtres vivants naissent,
Vivent grandissent et meurent
Et quand un jour ils disparaissent
Ceux qui restent ici bas les pleurent.
Telle est la loi de la nature
Toute chose a une fin
Tout cela est vraiment dur
Et personne n'y peut rien.
*************************************************************
LE « MAUVAIS TEMPS »
J'admire au dessus du paysage
Ces tumultueux nuages
Qui se désagrègent
En flocons de neige.
Je vois de joyeux gamins
Qui prennent à pleines mains
Ce duvet si froid,
Avec beaucoup de joie.
Je sens dans le cœur des paysans
La naissance d'une belle saison
Dont les graines couleur satin
Y ont germé ce beau matin.
Je vois dans tout cela
La volonté d'ALLAH
De redonner confiance
A ceux qui vivent d'espérances.
(Batna, le 07/02/2013 ,11h du matin)
Tahar Matougui dit Said
notre poète Mr Said
M’lila
Mlila,source de nos rêves,
Tu hantes toujours nos souvenirs.
Tu es pour nous comme la sève
Qui aide l'arbre à refleurir.
Par dessus nos terrasses,
Par dessus nos toits,
On voit le Guerrioun et le Fortas
Qui veillent toujours sur toi.
Imposant et chargé d'histoire,
Nif Nsser repose sur son aire,
Couvant les plus belles pages de gloire
De tes hommes au nif légendaire.
Pays de braves, pays de sacrifices,
Tu as donné à la révolution
Beaucoup de tes meilleurs fils,
Morts en martyrs pour la nation.
Que l'on vive ici ou là,
Que l'on soit n'importe où ailleurs,
On garde toujours pour toi O M’lila !
Une grande place dans nos cœurs.
Car nous sommes pétris de ton argile
Et nos destins sont toujours liés.
C'est pourquoi notre chère ville,
On ne peut jamais l'oublier.
*****************************************************************
Devoir
Il s’en va chaque matin,
A grands pas, toujours pressé,
Empruntant le même chemin
Que le destin lui a tracé.
Il marche vite, pressant le pas.
Et pourtant la journée sera rude.
Mais cela ne l’effraie pas,
Il le sait, il en a l’habitude.
Le coq n’a pas encore chanté,
Le muezzin n’a pas lancé son appel.
Il est déjà présent sur le chantier
Où l’attendent la pioche et la pelle.
Le soir, quand il rentre, harassé,
Il sait bien qu’aucun trophée
Ne viendra un jour récompenser
Tout le travail qu’il a fait.
Pour tous les travailleurs comme lui,
La seule récompense pour ce qu’ils font
C’est de voir la joie qui luit
Dans les yeux de leurs enfants.
Il serait alors plus juste de voir
Chaque personne ou chaque être
Faire convenablement son devoir
Pour contribuer à son propre bien-être.
**************************************************************
Feuilles mortes
Ecoute la complainte monotone
Que chantent en chutant
Les feuilles mortes de l'automne
Qui pleurent le printemps.
L'oiseau regarde tristement
Son nid, soudain découvert
Qu'il avait bâti patiemment
Au milieu d'un feuillage bien vert.
Tous les êtres vivants naissent,
Vivent grandissent et meurent
Et quand un jour ils disparaissent
Ceux qui restent ici bas les pleurent.
Telle est la loi de la nature
Toute chose a une fin
Tout cela est vraiment dur
Et personne n'y peut rien.
*************************************************************
LE « MAUVAIS TEMPS »
J'admire au dessus du paysage
Ces tumultueux nuages
Qui se désagrègent
En flocons de neige.
Je vois de joyeux gamins
Qui prennent à pleines mains
Ce duvet si froid,
Avec beaucoup de joie.
Je sens dans le cœur des paysans
La naissance d'une belle saison
Dont les graines couleur satin
Y ont germé ce beau matin.
Je vois dans tout cela
La volonté d'ALLAH
De redonner confiance
A ceux qui vivent d'espérances.
(Batna, le 07/02/2013 ,11h du matin)
Tahar Matougui dit Said
رد: Le poète Said Matougui
Ô INGRATITUDE
Il est là dans cet asile ,
Sans famille et sans maison ,
Seul, comme un vieillard sénile
Qui a perdu la raison .
Il est là comme un débile
Ne sachant pas pourquoi
On lui a choisi cet exil
Dans cet univers si froid .
Ô ingratitude ! Ô infamie !
Après tout le mal qu’il s’est donné
Pour le bien-être de sa famille ,
Le voilà à présent abandonné !
Il a l’air bien tranquille .
Et pourtant que de tourments !
Il est là dans cet asile ,
Souffrant silencieusement .
Cet homme que la solitude ronge
Fut abandonné à son sort
Dans un royaume étrange
Peuplé d’ombres et de morts .
Il s’y sent comme un roi sans couronne ,
Sans serviteurs et sans valets ,
Attendant patiemment que sonne
L’heure de s’en aller
Matougui Tahar
Il est là dans cet asile ,
Sans famille et sans maison ,
Seul, comme un vieillard sénile
Qui a perdu la raison .
Il est là comme un débile
Ne sachant pas pourquoi
On lui a choisi cet exil
Dans cet univers si froid .
Ô ingratitude ! Ô infamie !
Après tout le mal qu’il s’est donné
Pour le bien-être de sa famille ,
Le voilà à présent abandonné !
Il a l’air bien tranquille .
Et pourtant que de tourments !
Il est là dans cet asile ,
Souffrant silencieusement .
Cet homme que la solitude ronge
Fut abandonné à son sort
Dans un royaume étrange
Peuplé d’ombres et de morts .
Il s’y sent comme un roi sans couronne ,
Sans serviteurs et sans valets ,
Attendant patiemment que sonne
L’heure de s’en aller
Matougui Tahar
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رد: Le poète Said Matougui
ELLE
Quand elle n’est plus là ,
Je dessine , en rêve ,son portrait ,
A coups de crayon et de couleurs .
J’affine ,tel un artiste ,ses traits
Pour qu’elle vienne apaiser mes douleurs .
Quand elle n’est plus là ,
Je l’imagine ,présente ,à mes côtés ,
Chaque instant ,chaque jour ,chaque nuit .
Je l’admire et je respire sa beauté
Pour qu’elle vienne dissiper mes ennuis .
Quand elle n’est plus là ,
Je devine ,dans mes souffrances ,
L’importance ,que dans la vie ,elle avait pour moi .
Alors ,je la supplie et je l’implore en silence
Pour qu’elle mette fin à mon émoi .
Aujourd’hui qu’elle n’est plus là,
Triste ,pâle et bien affaibli ,
Je prie DIEU ,seul ,dans mon lit ,
De me rendre cette précieuse offrande
Qui fait la joie de tout le monde .
Car ,dans son infinie bonté ,
L’auguste Créateur en a fait don à tous .
ELLE n’est ni brune ,ni blonde ni rousse :
ELLE est simplement la SANTE .
MATOUGUI TAHAR
Quand elle n’est plus là ,
Je dessine , en rêve ,son portrait ,
A coups de crayon et de couleurs .
J’affine ,tel un artiste ,ses traits
Pour qu’elle vienne apaiser mes douleurs .
Quand elle n’est plus là ,
Je l’imagine ,présente ,à mes côtés ,
Chaque instant ,chaque jour ,chaque nuit .
Je l’admire et je respire sa beauté
Pour qu’elle vienne dissiper mes ennuis .
Quand elle n’est plus là ,
Je devine ,dans mes souffrances ,
L’importance ,que dans la vie ,elle avait pour moi .
Alors ,je la supplie et je l’implore en silence
Pour qu’elle mette fin à mon émoi .
Aujourd’hui qu’elle n’est plus là,
Triste ,pâle et bien affaibli ,
Je prie DIEU ,seul ,dans mon lit ,
De me rendre cette précieuse offrande
Qui fait la joie de tout le monde .
Car ,dans son infinie bonté ,
L’auguste Créateur en a fait don à tous .
ELLE n’est ni brune ,ni blonde ni rousse :
ELLE est simplement la SANTE .
MATOUGUI TAHAR
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رد: Le poète Said Matougui
MERCI Ô BON DIEU !
Merci Ô mon Dieu pour cette merveilleuse nature
Si généreusement créée pour nous.
Merci pour ces montagnes, ces plaines et leur verdure,
Ces mers, ces océans et leur air si doux.
Merci pour ces arbres et leur frémissant feuillage,
D’où surgissent des fruits mûrs et savoureux.
Merci pour cette nature aux multiples visages
Dont les peintres et les poètes sont si amoureux.
Merci pour cette pluie généreuse qui arrose
Abondamment nos champs, nos jardins et nos forêts
Pour que s’éveillent à la vie les belles roses,
Les fleurs multicolores, l’herbe verte et les blés dorés.
Merci pour le ciel et ses étoiles, la lune et son croissant.
Merci pour ce soleil gorgé de chaleur et de lumière
Qui fait murir nos récoltes et nos moissons
Et qui éclaire d’espoir les modestes chaumières.
Merci Ô mon Dieu pour la ronde des saisons
Et la juste succession des jours et des nuits
Où, l’être humain, apaisé, retrouve la raison
Et comprend mieux la raison de ce temps qui fuit.
Alors, merci Ô mon Dieu ! pour tous les bienfaits
Que, dans ce bas monde, tu nous procures.
Et surtout, merci Ô BON DIEU, pour tout ce que tu as fait
Pour l’harmonie de cette merveilleuse nature.
MATOUGUI TAHAR
Merci Ô mon Dieu pour cette merveilleuse nature
Si généreusement créée pour nous.
Merci pour ces montagnes, ces plaines et leur verdure,
Ces mers, ces océans et leur air si doux.
Merci pour ces arbres et leur frémissant feuillage,
D’où surgissent des fruits mûrs et savoureux.
Merci pour cette nature aux multiples visages
Dont les peintres et les poètes sont si amoureux.
Merci pour cette pluie généreuse qui arrose
Abondamment nos champs, nos jardins et nos forêts
Pour que s’éveillent à la vie les belles roses,
Les fleurs multicolores, l’herbe verte et les blés dorés.
Merci pour le ciel et ses étoiles, la lune et son croissant.
Merci pour ce soleil gorgé de chaleur et de lumière
Qui fait murir nos récoltes et nos moissons
Et qui éclaire d’espoir les modestes chaumières.
Merci Ô mon Dieu pour la ronde des saisons
Et la juste succession des jours et des nuits
Où, l’être humain, apaisé, retrouve la raison
Et comprend mieux la raison de ce temps qui fuit.
Alors, merci Ô mon Dieu ! pour tous les bienfaits
Que, dans ce bas monde, tu nous procures.
Et surtout, merci Ô BON DIEU, pour tout ce que tu as fait
Pour l’harmonie de cette merveilleuse nature.
MATOUGUI TAHAR
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
REGRETS.
Pris dans le tourbillon de la vie,
Il n’a pas vu le temps s’enfuir,
Emportant ses rêves et ses envies.
Et, quand il décide de se ressaisir,
Il se retrouve, errant presque sans but,
Sur une route plongée dans le noir,
Et les obstacles sur lesquels il bute
Grandissent encore son désespoir.
Il est dans la tourmente
Comme un bateau livré aux flots
Et qui vit dans l’attente
D’être enseveli sous l’eau.
Il crie à haute voix,
Il crie sur tous les toits
Comme un homme qui se noie.
Il implore du secours.
Et peut-être qu’un jour,
Dans un grand élan d’amour,
Quelqu’un lui tendra la main
Pour lui montrer le droit chemin.
MATOUGUI TAHAR
Pris dans le tourbillon de la vie,
Il n’a pas vu le temps s’enfuir,
Emportant ses rêves et ses envies.
Et, quand il décide de se ressaisir,
Il se retrouve, errant presque sans but,
Sur une route plongée dans le noir,
Et les obstacles sur lesquels il bute
Grandissent encore son désespoir.
Il est dans la tourmente
Comme un bateau livré aux flots
Et qui vit dans l’attente
D’être enseveli sous l’eau.
Il crie à haute voix,
Il crie sur tous les toits
Comme un homme qui se noie.
Il implore du secours.
Et peut-être qu’un jour,
Dans un grand élan d’amour,
Quelqu’un lui tendra la main
Pour lui montrer le droit chemin.
MATOUGUI TAHAR
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
UN MONDE MEILLEUR.
Il y a des gens, sur cette terre,
Qui vivent dans la misère,
Qui souffrent et qui espèrent ;
Qui vivent en solitaires,
Qui se cachent et qui se terrent
De peur !
Il y a des peuples que l’on chasse,
Des guerres au nom de la race,
Des vainqueurs qui s’enlacent,
Des vaincus qui trépassent ;
Qui meurent et qui s’effacent
Dans l’horreur !
Alors, que pouvons-nous faire ?
Nous n’avons que nos prières
Pour que cessent
Toutes ces guerres !
Pour que disparaissent
La faim et la misère !
Pour que finissent
Toutes les injustices !
Et pour que les peuples vivent en frères
Dans un monde meilleur !
MATOUGUI TAHAR
Il y a des gens, sur cette terre,
Qui vivent dans la misère,
Qui souffrent et qui espèrent ;
Qui vivent en solitaires,
Qui se cachent et qui se terrent
De peur !
Il y a des peuples que l’on chasse,
Des guerres au nom de la race,
Des vainqueurs qui s’enlacent,
Des vaincus qui trépassent ;
Qui meurent et qui s’effacent
Dans l’horreur !
Alors, que pouvons-nous faire ?
Nous n’avons que nos prières
Pour que cessent
Toutes ces guerres !
Pour que disparaissent
La faim et la misère !
Pour que finissent
Toutes les injustices !
Et pour que les peuples vivent en frères
Dans un monde meilleur !
MATOUGUI TAHAR
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
Les leçons de la vie.
De l’enfance à l’âge mûr et sage,
La vie, en un flot incessant,
Nous submerge, à tout âge,
De nouvelles et bonnes leçons.
Dans notre regard pur et indulgent,
Qu’aveugle une naïve ignorance,
Nous croyons bien connaitre les gens
Mais nous n’en voyons que les apparences.
Désabusés, nous n’attendrons pas longtemps
Pour découvrir que cette face visible
Dévoilera, en réalité, dans peu de temps
Un aspect caché et imprévisible.
Le genre humain est ainsi fait
De gens si différents et si semblables,
Avec leur bonté, leur ruse ou leurs méfaits,
Avec leurs attitudes souvent condamnables.
Donneurs de leçons ou bons apôtres,
Nous sommes, nous aussi, comme les autres.
Alors, dans la sagesse que Dieu nous a donnée
Sachons comprendre l’autre et lui pardonner.
MATOUGUI TAHAR.
De l’enfance à l’âge mûr et sage,
La vie, en un flot incessant,
Nous submerge, à tout âge,
De nouvelles et bonnes leçons.
Dans notre regard pur et indulgent,
Qu’aveugle une naïve ignorance,
Nous croyons bien connaitre les gens
Mais nous n’en voyons que les apparences.
Désabusés, nous n’attendrons pas longtemps
Pour découvrir que cette face visible
Dévoilera, en réalité, dans peu de temps
Un aspect caché et imprévisible.
Le genre humain est ainsi fait
De gens si différents et si semblables,
Avec leur bonté, leur ruse ou leurs méfaits,
Avec leurs attitudes souvent condamnables.
Donneurs de leçons ou bons apôtres,
Nous sommes, nous aussi, comme les autres.
Alors, dans la sagesse que Dieu nous a donnée
Sachons comprendre l’autre et lui pardonner.
MATOUGUI TAHAR.
saïd49- Pro
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
A KADA ET LAMINE BAKHTI ........
AMIS ET FRERES
Quand elle a surgi dans ma mémoire
Telle, un éclair dans un orage,
Je ne pus, à cet instant, croire
Qu’elle fût réelle cette belle image.
Et pourtant ce n’était pas un mirage
Je les voyais bien, sur cette photo, tous les deux.
Il y avait là deux rayonnants visages
Qui me regardaient tendrement comme deux yeux.
Côte à côte, ils avaient le visage radieux
Comme deux amis ravis de prendre une pose.
A cet instant je me suis dit : Ô mon Dieu !
Que c’est simple pour nous de voir la vie en rose.
Loin d’eux, et de ce verdoyant paysage,
Je contemplais, rêveur, ce tableau charmant.
Et je me suis souvenu qu’autrefois, au village,
On avait vécu, ensemble, ces délicieux moments.
La vie est si courte et il ne sert à rien
De gaspiller de pareils instants de bonheur.
Alors, semons à tout vent les graines du bien,
Il en naîtra de belles fleurs dans nos cœurs .
MATOUGUI TAHAR
...
AMIS ET FRERES
Quand elle a surgi dans ma mémoire
Telle, un éclair dans un orage,
Je ne pus, à cet instant, croire
Qu’elle fût réelle cette belle image.
Et pourtant ce n’était pas un mirage
Je les voyais bien, sur cette photo, tous les deux.
Il y avait là deux rayonnants visages
Qui me regardaient tendrement comme deux yeux.
Côte à côte, ils avaient le visage radieux
Comme deux amis ravis de prendre une pose.
A cet instant je me suis dit : Ô mon Dieu !
Que c’est simple pour nous de voir la vie en rose.
Loin d’eux, et de ce verdoyant paysage,
Je contemplais, rêveur, ce tableau charmant.
Et je me suis souvenu qu’autrefois, au village,
On avait vécu, ensemble, ces délicieux moments.
La vie est si courte et il ne sert à rien
De gaspiller de pareils instants de bonheur.
Alors, semons à tout vent les graines du bien,
Il en naîtra de belles fleurs dans nos cœurs .
MATOUGUI TAHAR
...
saïd49- Pro
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رد: Le poète Said Matougui
PROPOS DU « PENSEUR ».
« Je pense donc je suis »……….la statue
Figée dans son éternelle attitude !
On me dit souvent : A quoi penses-tu,
Toi qui es murée dans ta froide solitude.
Penchée, la tête posée sur ma main,
Je pense, je médite, j’observe mes visiteurs.
Je regarde, curieuse, le genre humain
En invoquant, pour lui, le Créateur.
Je vois derrière chaque visage, un masque
Qui cache souvent le véritable caractère.
Je sens sous chaque crâne, une bourrasque
Prête à jaillir, telle une lave de cratère.
Je vois l’être dans toute sa dimension humaine :
Sa bonté, sa générosité, son mépris ou sa jalousie ;
Sa pitié, son âme charitable ou sa haine ;
Ses rancœurs, sa pure franchise ou son hypocrisie.
Heureux qui, comme une statue plongée dans ses songes,
Ne peut faire, ni entendre, ni parler, ni dire.
Ni faire du mal, ni trahir, ni dire des mensonges ;
Ni haïr, ni détester, ni maudire, ni médire !
MATOUGUI TAHAR
« Je pense donc je suis »……….la statue
Figée dans son éternelle attitude !
On me dit souvent : A quoi penses-tu,
Toi qui es murée dans ta froide solitude.
Penchée, la tête posée sur ma main,
Je pense, je médite, j’observe mes visiteurs.
Je regarde, curieuse, le genre humain
En invoquant, pour lui, le Créateur.
Je vois derrière chaque visage, un masque
Qui cache souvent le véritable caractère.
Je sens sous chaque crâne, une bourrasque
Prête à jaillir, telle une lave de cratère.
Je vois l’être dans toute sa dimension humaine :
Sa bonté, sa générosité, son mépris ou sa jalousie ;
Sa pitié, son âme charitable ou sa haine ;
Ses rancœurs, sa pure franchise ou son hypocrisie.
Heureux qui, comme une statue plongée dans ses songes,
Ne peut faire, ni entendre, ni parler, ni dire.
Ni faire du mal, ni trahir, ni dire des mensonges ;
Ni haïr, ni détester, ni maudire, ni médire !
MATOUGUI TAHAR
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رد: Le poète Said Matougui
LE MUR DU SILENCE.
Lorsque, parfois, des âmes viles et malveillantes
Me dressent, par leurs propos, un mur d’insolence,
Je garde toujours mon attitude bienveillante
Pour mieux leur faire sentir ma muraille d’INDIFFERENCE.
Lorsque leur insolence frise souvent l’offense,
Exprimée hypocritement sous forme d’allusions,
Je ne choisirai, pour y répondre, que mon SILENCE,
Solide rempart à leurs perfides et secrètes illusions.
Lorsque leur tréfonds éructe de mots de plus en plus fielleux,
Révélant un sale caractère mais de plus en plus sale,
Je n’aurai que des mots de plus en plus mielleux
Pour les engloutir dans les profondeurs de mon MEPRIS abyssal.
Mais, lorsque se révèle le côté abject, pervers et odieux
De leurs cœurs impies, abreuvés de rancune et de haine,
En bon croyant, je dirai dans mes prières : « Ô DIEU !
Epargne à ces âmes égarées le supplice de ta Géhenne.
MATOUGUI TAHAR
Lorsque, parfois, des âmes viles et malveillantes
Me dressent, par leurs propos, un mur d’insolence,
Je garde toujours mon attitude bienveillante
Pour mieux leur faire sentir ma muraille d’INDIFFERENCE.
Lorsque leur insolence frise souvent l’offense,
Exprimée hypocritement sous forme d’allusions,
Je ne choisirai, pour y répondre, que mon SILENCE,
Solide rempart à leurs perfides et secrètes illusions.
Lorsque leur tréfonds éructe de mots de plus en plus fielleux,
Révélant un sale caractère mais de plus en plus sale,
Je n’aurai que des mots de plus en plus mielleux
Pour les engloutir dans les profondeurs de mon MEPRIS abyssal.
Mais, lorsque se révèle le côté abject, pervers et odieux
De leurs cœurs impies, abreuvés de rancune et de haine,
En bon croyant, je dirai dans mes prières : « Ô DIEU !
Epargne à ces âmes égarées le supplice de ta Géhenne.
MATOUGUI TAHAR
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رد: Le poète Said Matougui
La leçon
Hier encore , tu avais à peine vingt ans .
Hélas ! tu ne les as plus depuis longtemps .
Tu étais beau , jeune et vigoureux .
Te voilà , aujourd’hui ,bien faible et vieux !
Tu ne pensais pas un jour devenir
Comme ce vieillard si respectable .
Tu ne voyais pas venir cet avenir
Porteur de changements bien redoutables .
Réfléchis ! laisse-toi te guider par la raison !
La jeunesse n’est qu’une enivrante fleur
Qui ne dure que le temps d’une saison
Et qui éclot , s’épanouit et puis meurt .
Hier encore , tu goûtais à la fleur de l’âge.
Tu étais svelte ,robuste et bien fort .
Et maintenant ,sexagénaire bien sage ,
Regarde ce qui reste de ton joli corps !
Tant et tant d’années sont passées .
Te voilà devenu comme lui ,à présent !
Regrettant ,quand ce vieillard passait ,
D’avoir eu , pour lui , un regard méprisant .
Ô jeune ,tu avais oublié peut-être
Que la jeunesse ,comme une rose , se fanait !
Et que l’image que tu redoutais , de cet être ,
Sera aussi tienne , dans quelques années .
Hier encore , tu étais un jeune adolescent
Qui croquait la vie à pleines dents .
Et maintenant que tu n’as plus aucune dent ,
Je crois que tu as bien compris la leçon .
MATOUGUI TAHAR ( Janvier 2010 )
Hier encore , tu avais à peine vingt ans .
Hélas ! tu ne les as plus depuis longtemps .
Tu étais beau , jeune et vigoureux .
Te voilà , aujourd’hui ,bien faible et vieux !
Tu ne pensais pas un jour devenir
Comme ce vieillard si respectable .
Tu ne voyais pas venir cet avenir
Porteur de changements bien redoutables .
Réfléchis ! laisse-toi te guider par la raison !
La jeunesse n’est qu’une enivrante fleur
Qui ne dure que le temps d’une saison
Et qui éclot , s’épanouit et puis meurt .
Hier encore , tu goûtais à la fleur de l’âge.
Tu étais svelte ,robuste et bien fort .
Et maintenant ,sexagénaire bien sage ,
Regarde ce qui reste de ton joli corps !
Tant et tant d’années sont passées .
Te voilà devenu comme lui ,à présent !
Regrettant ,quand ce vieillard passait ,
D’avoir eu , pour lui , un regard méprisant .
Ô jeune ,tu avais oublié peut-être
Que la jeunesse ,comme une rose , se fanait !
Et que l’image que tu redoutais , de cet être ,
Sera aussi tienne , dans quelques années .
Hier encore , tu étais un jeune adolescent
Qui croquait la vie à pleines dents .
Et maintenant que tu n’as plus aucune dent ,
Je crois que tu as bien compris la leçon .
MATOUGUI TAHAR ( Janvier 2010 )
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رد: Le poète Said Matougui
SOUVENIRS
Il m’arrive certains soirs
De penser sans cesse,
Dans ma chambre, dans le noir,
A mes années de jeunesse.
C’est alors que mes pensées
S’envolent et s’évadent
Dans une quête insensée
De souvenirs encore en rade.
Je revois mes compagnons disparus ,
Mes amis ,mes camarades,
Nos jeux bruyants dans les rues ,
Nos voyages ,nos promenades .
Je revois mes amis scouts,
Nos sorties à la campagne ,
Nos randonnées à travers les routes ,
Nos campements à la montagne .
La MERDJA ,cet îlot de verdure
Où sont gravées tant d’images !
Evoquer tout cela s’avère bien dur .
Je ne veux plus en dire davantage .
Aujourd’hui ,tout cela est bien loin !
Ce passé ne pourra nous revenir.
Mais ,moi ,je voudrais au moins
En garder quelques souvenirs .
Je les garderai dans ma mémoire
Et ,rien ne m’empêchera de repenser ,
Dans ma chambre, dans le noir,
A ces doux moments du passé .
MATOUGUI TAHAR (septembre 2009 )
Il m’arrive certains soirs
De penser sans cesse,
Dans ma chambre, dans le noir,
A mes années de jeunesse.
C’est alors que mes pensées
S’envolent et s’évadent
Dans une quête insensée
De souvenirs encore en rade.
Je revois mes compagnons disparus ,
Mes amis ,mes camarades,
Nos jeux bruyants dans les rues ,
Nos voyages ,nos promenades .
Je revois mes amis scouts,
Nos sorties à la campagne ,
Nos randonnées à travers les routes ,
Nos campements à la montagne .
La MERDJA ,cet îlot de verdure
Où sont gravées tant d’images !
Evoquer tout cela s’avère bien dur .
Je ne veux plus en dire davantage .
Aujourd’hui ,tout cela est bien loin !
Ce passé ne pourra nous revenir.
Mais ,moi ,je voudrais au moins
En garder quelques souvenirs .
Je les garderai dans ma mémoire
Et ,rien ne m’empêchera de repenser ,
Dans ma chambre, dans le noir,
A ces doux moments du passé .
MATOUGUI TAHAR (septembre 2009 )
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رد: Le poète Said Matougui
Destinée des marins
Dans l’ombre de la nuit profonde et muette
Que perce à peine le vol des mouettes,
Les bateaux comme des ombres quittent le port,
Confiant aux immensités marines tout leur sort.
L’horizon mystérieux comme un gouffre ténébreux
Inspire aux marins un sentiment d’inquiétude affreux.
C’est toujours la même frayeur par tous les temps
Car ils ne savent jamais ce qui les attend.
Quand la mer vomit ses entrailles,
Quand les flots se livrent bataille,
Les frêles bateaux, soudain pris au piège,
Flottent comme de minuscules bouts de liège.
Les pauvres marins regardent avec effroi
Cet univers ténébreux et si froid,
Hérissé de récifs menaçants et d’écueils
Où, sans sépulture et sans cercueils,
Ils risquent, peut-être, de reposer à jamais.
Ils n’ont qu’un souhait : voir la mer se calmer ;
Priant sans cesse, sans penser à l’horreur
D’être engloutis par ces noires profondeurs.
Toute leur vie, ils l’ont passée en mer !
Toute leur existence a été bien amère !
Loin de leurs foyers, loin de tout rivage,
On lit sur leurs anxieux visages
Les tourments de cette rude destinée
Qu’ils acceptent, presque résignés,
Pour nourrir ceux qui attendent sur terre.
Alors, ils prient, ils attendent et ils espèrent
Que cette mer, qui est bien trop haute,
Les ramène, sains et saufs, sur la côte
Où ils savoureront, dans la chaleur du foyer,
La chance de ne pas avoir péri noyés.
MATOUGUI TAHAR (Skikda,Août 2013)
Dans l’ombre de la nuit profonde et muette
Que perce à peine le vol des mouettes,
Les bateaux comme des ombres quittent le port,
Confiant aux immensités marines tout leur sort.
L’horizon mystérieux comme un gouffre ténébreux
Inspire aux marins un sentiment d’inquiétude affreux.
C’est toujours la même frayeur par tous les temps
Car ils ne savent jamais ce qui les attend.
Quand la mer vomit ses entrailles,
Quand les flots se livrent bataille,
Les frêles bateaux, soudain pris au piège,
Flottent comme de minuscules bouts de liège.
Les pauvres marins regardent avec effroi
Cet univers ténébreux et si froid,
Hérissé de récifs menaçants et d’écueils
Où, sans sépulture et sans cercueils,
Ils risquent, peut-être, de reposer à jamais.
Ils n’ont qu’un souhait : voir la mer se calmer ;
Priant sans cesse, sans penser à l’horreur
D’être engloutis par ces noires profondeurs.
Toute leur vie, ils l’ont passée en mer !
Toute leur existence a été bien amère !
Loin de leurs foyers, loin de tout rivage,
On lit sur leurs anxieux visages
Les tourments de cette rude destinée
Qu’ils acceptent, presque résignés,
Pour nourrir ceux qui attendent sur terre.
Alors, ils prient, ils attendent et ils espèrent
Que cette mer, qui est bien trop haute,
Les ramène, sains et saufs, sur la côte
Où ils savoureront, dans la chaleur du foyer,
La chance de ne pas avoir péri noyés.
MATOUGUI TAHAR (Skikda,Août 2013)
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رد: Le poète Said Matougui
LARBI BENMHIDI
Devant cette porte où allait se décider son destin ,
Il avait le regard fier et le visage serein .
Menottes aux poignets ,il avait un large sourire .
Pourtant ,il savait qu’il allait mourir .
Il avait fait son choix et était convaincu
Que , tôt ou tard , l’ennemi serait vaincu ,
Même si on devait en payer le prix fort ,
Même au prix de milliers et de milliers de morts .
Les chemins de la liberté sont pavés de sacrifices
Qu’ acceptèrent ,Ô Algérie ! tes meilleurs fils
Pour léguer aux générations de l’indépendance
Un grand bouquet d’espoir et d’espérances .
A ceux , comme lui ,morts pour la patrie ,
Au million de chouhada morts pour l’Algérie ,
Ayons , au moins ,pour eux beaucoup de respect
Pour que , là où ils sont , ils reposent bien en paix .
Car notre dette envers eux est immense.
Ne l’oublions pas ! et que chacun pense
A ce qu’ils ont subi comme souffrances
Pour nous offrir le soleil de la liberté
Et gagner une place dans la postérité .
MATOUGUI TAHAR (Novembre 2004 )
Devant cette porte où allait se décider son destin ,
Il avait le regard fier et le visage serein .
Menottes aux poignets ,il avait un large sourire .
Pourtant ,il savait qu’il allait mourir .
Il avait fait son choix et était convaincu
Que , tôt ou tard , l’ennemi serait vaincu ,
Même si on devait en payer le prix fort ,
Même au prix de milliers et de milliers de morts .
Les chemins de la liberté sont pavés de sacrifices
Qu’ acceptèrent ,Ô Algérie ! tes meilleurs fils
Pour léguer aux générations de l’indépendance
Un grand bouquet d’espoir et d’espérances .
A ceux , comme lui ,morts pour la patrie ,
Au million de chouhada morts pour l’Algérie ,
Ayons , au moins ,pour eux beaucoup de respect
Pour que , là où ils sont , ils reposent bien en paix .
Car notre dette envers eux est immense.
Ne l’oublions pas ! et que chacun pense
A ce qu’ils ont subi comme souffrances
Pour nous offrir le soleil de la liberté
Et gagner une place dans la postérité .
MATOUGUI TAHAR (Novembre 2004 )
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رد: Le poète Said Matougui
L’ADIEU.
Le mal est fait.
Plus rien ne sera plus comme avant.
Toi et moi, nous savons
Que le temps a déjà fait
Son effet.
La page est tournée.
Faut-il la déchirer,
La brûler ou l’oublier ?
Nos cœurs blessés
N’ont pas cessé
De s’appeler.
Mais au téléphone
Nos voix devenues aphones
N’ont pas pu se parler.
Est-ce une rupture
Ou une simple déchirure ?
Ce sera vraiment dur
Pour tous les deux.
C’est sûr, je le sais.
Mais ce sera mieux
Car c’est la volonté
De Dieu.
Le destin a déjà tracé
Nos destinées
Et nos chemins
Ne vont plus se croiser.
Alors, disons ADIEU
Et partons chacun de son côté !
Et si demain,
Devenu vieux,
Tu as encore
Peur de souffrir,
Viens alors
Te réfugier
Dans nos souvenirs.
MATOUGUI TAHAR
Le mal est fait.
Plus rien ne sera plus comme avant.
Toi et moi, nous savons
Que le temps a déjà fait
Son effet.
La page est tournée.
Faut-il la déchirer,
La brûler ou l’oublier ?
Nos cœurs blessés
N’ont pas cessé
De s’appeler.
Mais au téléphone
Nos voix devenues aphones
N’ont pas pu se parler.
Est-ce une rupture
Ou une simple déchirure ?
Ce sera vraiment dur
Pour tous les deux.
C’est sûr, je le sais.
Mais ce sera mieux
Car c’est la volonté
De Dieu.
Le destin a déjà tracé
Nos destinées
Et nos chemins
Ne vont plus se croiser.
Alors, disons ADIEU
Et partons chacun de son côté !
Et si demain,
Devenu vieux,
Tu as encore
Peur de souffrir,
Viens alors
Te réfugier
Dans nos souvenirs.
MATOUGUI TAHAR
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رد: Le poète Said Matougui
LA VIE EST AINSI FAITE.
Dites-moi qui pourra consoler
Celle qui a vu sa colombe s’envoler
Vers de beaux horizons étoilés,
Habillée de blanc et le visage voilé.
Dites-moi n’est-il pas étrange,
Qu’en ce grand moment de bonheur,
Le cœur brisé d’une mère est aux anges
Pendant que ses yeux rougis pleurent.
Dites-lui que la vie est aussi faite
De moments de séparation très durs
Et qu’elle a contribué, par cette belle fête,
Au bonheur de sa fille, pas à la déchirure.
Alors, sèche tes larmes car ta fille fidèle,
Qui peut, à présent, voler de ses propres ailes,
Reviendra souvent, vers toi, comme l’hirondelle
Pour embellir de fleurs le printemps de ton ciel.
MATOUGUI TAHAR
Dites-moi qui pourra consoler
Celle qui a vu sa colombe s’envoler
Vers de beaux horizons étoilés,
Habillée de blanc et le visage voilé.
Dites-moi n’est-il pas étrange,
Qu’en ce grand moment de bonheur,
Le cœur brisé d’une mère est aux anges
Pendant que ses yeux rougis pleurent.
Dites-lui que la vie est aussi faite
De moments de séparation très durs
Et qu’elle a contribué, par cette belle fête,
Au bonheur de sa fille, pas à la déchirure.
Alors, sèche tes larmes car ta fille fidèle,
Qui peut, à présent, voler de ses propres ailes,
Reviendra souvent, vers toi, comme l’hirondelle
Pour embellir de fleurs le printemps de ton ciel.
MATOUGUI TAHAR
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
INTERROGATIONS.
Il est parfois certaines mauvaises nouvelles
Où l’homme retrouve le bon côté de son cœur.
Réalisant l’inanité de certaines querelles,
Il fait fi du passé et oublie les rancœurs
Il est souvent certaines dures épreuves
Où l’être humain ne peut plus se mentir,
Tant ses nobles sentiments lui donnent la preuve
De ce que, pour les autres, il doit ressentir.
Il est des moments de notre vie, qu’on aime,
Où l’homme, en conflit avec l’ETRE et le PARAITRE,
Doit alors se réconcilier avec lui-même,
En réfléchissant à ce qu’il est et à ce qu’il doit être.
MATOUGUI TAHAR
Il est parfois certaines mauvaises nouvelles
Où l’homme retrouve le bon côté de son cœur.
Réalisant l’inanité de certaines querelles,
Il fait fi du passé et oublie les rancœurs
Il est souvent certaines dures épreuves
Où l’être humain ne peut plus se mentir,
Tant ses nobles sentiments lui donnent la preuve
De ce que, pour les autres, il doit ressentir.
Il est des moments de notre vie, qu’on aime,
Où l’homme, en conflit avec l’ETRE et le PARAITRE,
Doit alors se réconcilier avec lui-même,
En réfléchissant à ce qu’il est et à ce qu’il doit être.
MATOUGUI TAHAR
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
DETRESSE D’UN « MENDIANT » SYRIEN.
Non, je ne suis pas un mendiant !
Quoi, cela vous étonne ?
Vous êtes bien sûr méfiants
Car je demande l’aumône.
Chassé par un terrible vent,
Je viens du lointain LEVANT.
J’ai fui les affres de la guerre
D’un pays à feu et à sang
Mais qui fut naguère
Stable, prospère et florissant.
J’y ai laissé tous mes biens,
Fuyant la mort et la misère.
Et maintenant que je n’ai plus rien,
Me voilà dans cette situation précaire.
Alors, mes chers frères,
Dites-moi ce que je dois faire.
Abandonné à mon sort,
Je ne vis que de votre généreuse aumône,
Et si vous pensez que j’ai tort,
Que mes frères Algériens me pardonnent
Car vous avez vécu ce même désespoir
Durant la période de la décennie noire !
Alors priez avec moi pour que cesse
Cette guerre dramatique et injuste.
Prions tous pour qu’apparaisse
Une solution rapide, durable et juste.
Et maudissons les faux Frères
Qui ont jeté de l’huile sur ce Feu !
Et maudissons le tyran à la main de fer
Qui est tombé dans le piège de leur drôle de jeu !
MATOUGUI TAHAR
Non, je ne suis pas un mendiant !
Quoi, cela vous étonne ?
Vous êtes bien sûr méfiants
Car je demande l’aumône.
Chassé par un terrible vent,
Je viens du lointain LEVANT.
J’ai fui les affres de la guerre
D’un pays à feu et à sang
Mais qui fut naguère
Stable, prospère et florissant.
J’y ai laissé tous mes biens,
Fuyant la mort et la misère.
Et maintenant que je n’ai plus rien,
Me voilà dans cette situation précaire.
Alors, mes chers frères,
Dites-moi ce que je dois faire.
Abandonné à mon sort,
Je ne vis que de votre généreuse aumône,
Et si vous pensez que j’ai tort,
Que mes frères Algériens me pardonnent
Car vous avez vécu ce même désespoir
Durant la période de la décennie noire !
Alors priez avec moi pour que cesse
Cette guerre dramatique et injuste.
Prions tous pour qu’apparaisse
Une solution rapide, durable et juste.
Et maudissons les faux Frères
Qui ont jeté de l’huile sur ce Feu !
Et maudissons le tyran à la main de fer
Qui est tombé dans le piège de leur drôle de jeu !
MATOUGUI TAHAR
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
En hommage à l'INTIFADA des PALESTINIENS
INTIFADA Je ne veux plus de ton sein, ô ma mère !
Laisse-moi rejoindre mes frères ,
Laisse-moi ramasser des pierres ,
Laisse-moi jouer à la guerre.
Vois-tu mère, malgré mon jeune âge ,
J’assumerai mon rôle avec courage ,
Sans craindre cette oppression sauvage
Qui s’abat sur nos villes et villages.
J’ai le corps fragile mais le cœur solide.
Je m’en vais, laissant le berceau vide
Car je suis impatient et avide
D’aller détruire le mythe de David.
Mère, tu peux être fière de ton fils !
Il ne craindra ni les tortures ni les sévices.
Il est prêt à tous les sacrifices,
Il est prêt à combattre l’injustice.
Ô mère ! retiens tes larmes et tes pleurs .
Laisse-moi m’en aller, je n’ai pas peur.
Car tu sais bien que si je meurs
Ce sera avec la Palestine au cœur.
Matougui Tahar (Batna le 02/03/1988)
INTIFADA Je ne veux plus de ton sein, ô ma mère !
Laisse-moi rejoindre mes frères ,
Laisse-moi ramasser des pierres ,
Laisse-moi jouer à la guerre.
Vois-tu mère, malgré mon jeune âge ,
J’assumerai mon rôle avec courage ,
Sans craindre cette oppression sauvage
Qui s’abat sur nos villes et villages.
J’ai le corps fragile mais le cœur solide.
Je m’en vais, laissant le berceau vide
Car je suis impatient et avide
D’aller détruire le mythe de David.
Mère, tu peux être fière de ton fils !
Il ne craindra ni les tortures ni les sévices.
Il est prêt à tous les sacrifices,
Il est prêt à combattre l’injustice.
Ô mère ! retiens tes larmes et tes pleurs .
Laisse-moi m’en aller, je n’ai pas peur.
Car tu sais bien que si je meurs
Ce sera avec la Palestine au cœur.
Matougui Tahar (Batna le 02/03/1988)
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
UN NOUVEAU JOUR SE LEVE.
Un nouveau jour se lève ! L’astre flamboyant s’annonce
Derrière ces monts encore enveloppés de fraîcheur.
Des reflets rougeâtres, tels des flèches de Vulcain, s’élancent
Dans un grand fourmillement d’étincelles aux mille couleurs.
Le zéphyr, dans son faible souffle, dissipe les derniers nuages.
Les pâles étoiles, encore présentes, se fondent dans le ciel.
Le soleil et l’azur aux teintes changeantes, dans leur sillage,
Irisent le réveil de la nature des couleurs de l’arc en ciel.
Les premiers balbutiements de la vie sont encore timides :
Des gazouillis montent des arbres comme une agréable symphonie,
La brise caresse, en vagues successives, les feuilles encore humides
Et la chaleur et la lumière donnent au paysage plus d’harmonie.
L’incandescence du soleil réveille alors le plein jour :
Les abeilles, alléchées par les odorantes fleurs, butinent,
Les paysans, pensant à la saison prochaine, labourent,
Et les vaches, déjà repues d’herbes grasses, ruminent.
Puis les autres hommes se réveillent à la vie, tour à tour,
Pour vaquer à leurs activités, pour faire leur devoir.
Car ils savent que, entrainé dans un voyage sans retour,
Le jour qui passe, disparaitra à jamais, dans l’obscurité du soir.
MATOUGUI TAHAR
Un nouveau jour se lève ! L’astre flamboyant s’annonce
Derrière ces monts encore enveloppés de fraîcheur.
Des reflets rougeâtres, tels des flèches de Vulcain, s’élancent
Dans un grand fourmillement d’étincelles aux mille couleurs.
Le zéphyr, dans son faible souffle, dissipe les derniers nuages.
Les pâles étoiles, encore présentes, se fondent dans le ciel.
Le soleil et l’azur aux teintes changeantes, dans leur sillage,
Irisent le réveil de la nature des couleurs de l’arc en ciel.
Les premiers balbutiements de la vie sont encore timides :
Des gazouillis montent des arbres comme une agréable symphonie,
La brise caresse, en vagues successives, les feuilles encore humides
Et la chaleur et la lumière donnent au paysage plus d’harmonie.
L’incandescence du soleil réveille alors le plein jour :
Les abeilles, alléchées par les odorantes fleurs, butinent,
Les paysans, pensant à la saison prochaine, labourent,
Et les vaches, déjà repues d’herbes grasses, ruminent.
Puis les autres hommes se réveillent à la vie, tour à tour,
Pour vaquer à leurs activités, pour faire leur devoir.
Car ils savent que, entrainé dans un voyage sans retour,
Le jour qui passe, disparaitra à jamais, dans l’obscurité du soir.
MATOUGUI TAHAR
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
En hommage aux êtres chers qui nous ont quittés et à NADJIB ABABSA L’HEURE DU DEPART.
Comme les feuilles de l’automne
Qu’emporte soudain le vent
Pour un ultime voyage,
L’implacable temps moissonne
Des vies, très souvent,
A la fleur de l’âge.
Comme les papillons pleins de grâce
Qui ne vivent que le temps
D’un éphémère printemps,
On voit, chaque jour qui passe,
Nous quitter à chaque instant
Des êtres qu’on aimait tant.
Comme les belles roses
Qui s’empressent d’éclore
Avant de se faner et flétrir,
L’Etre, résigné comme toute chose,
Sait que tel sera également son sort
Et qu’un jour, il devra aussi partir.
MATOUGUI TAHAR
Comme les feuilles de l’automne
Qu’emporte soudain le vent
Pour un ultime voyage,
L’implacable temps moissonne
Des vies, très souvent,
A la fleur de l’âge.
Comme les papillons pleins de grâce
Qui ne vivent que le temps
D’un éphémère printemps,
On voit, chaque jour qui passe,
Nous quitter à chaque instant
Des êtres qu’on aimait tant.
Comme les belles roses
Qui s’empressent d’éclore
Avant de se faner et flétrir,
L’Etre, résigné comme toute chose,
Sait que tel sera également son sort
Et qu’un jour, il devra aussi partir.
MATOUGUI TAHAR
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
LES MENDIANTS DU SAHEL.
Ils sont venus de si loin,
Chassés par la misère et la faim.
Ils ont fui par familles entières,
Bravant l’immensité du désert,
A la recherche d’une terre
Accueillante et hospitalière.
Dans la chaleur de l’été,
Ployant sous le poids de la fatalité,
Ils ont abandonné le lointain Sahel
Rêvant de trouver ici le Père Noël
Où ils auront à volonté du pain,
A l’ombre de son généreux sapin.
Ils sont là du matin jusqu’au soir
Occupant un coin du trottoir
Comme de pitoyables taches noires,
Espérant de la générosité des gens
Récolter un peu d’argent
Pour repartir avant l’hiver
Regagner le Mali ou le Niger,
Encore plongés dans la misère et la guerre.
MATOUGUI TAHAR
Ils sont venus de si loin,
Chassés par la misère et la faim.
Ils ont fui par familles entières,
Bravant l’immensité du désert,
A la recherche d’une terre
Accueillante et hospitalière.
Dans la chaleur de l’été,
Ployant sous le poids de la fatalité,
Ils ont abandonné le lointain Sahel
Rêvant de trouver ici le Père Noël
Où ils auront à volonté du pain,
A l’ombre de son généreux sapin.
Ils sont là du matin jusqu’au soir
Occupant un coin du trottoir
Comme de pitoyables taches noires,
Espérant de la générosité des gens
Récolter un peu d’argent
Pour repartir avant l’hiver
Regagner le Mali ou le Niger,
Encore plongés dans la misère et la guerre.
MATOUGUI TAHAR
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تاريخ التسجيل : 09/05/2009
رد: Le poète Said Matougui
LA NOSTALGIE.
La nostalgie, c’est cette image
D’il y ‘a très longtemps,
Qui a traversé le temps
Pour hanter comme un mirage
Notre mémoire à tout moment.
La nostalgie, c’est cette voix
Qui résonne encore à nos oreilles
Comme une berceuse qui réveille
Des souvenirs d’autrefois
Qui nous font si mal quelquefois.
La nostalgie, c’est le souvenir présent
De ces doux moments furtifs
Que la mémoire retient captifs
Dans la volupté de sa prison
Où se perd la raison.
La nostalgie, c’est ce triste visage
Qui brûle et se consume,
Devant sa coupe d’amertume,
Le temps d’un orage,
Attendant le clair de lune.
La nostalgie, c’est cet étrange sentiment
Que l’âme tourmentée ressent
Comme un besoin pressant,
Quand le cœur absent
Devient las de son présent.
MATOUGUI TAHAR.
La nostalgie, c’est cette image
D’il y ‘a très longtemps,
Qui a traversé le temps
Pour hanter comme un mirage
Notre mémoire à tout moment.
La nostalgie, c’est cette voix
Qui résonne encore à nos oreilles
Comme une berceuse qui réveille
Des souvenirs d’autrefois
Qui nous font si mal quelquefois.
La nostalgie, c’est le souvenir présent
De ces doux moments furtifs
Que la mémoire retient captifs
Dans la volupté de sa prison
Où se perd la raison.
La nostalgie, c’est ce triste visage
Qui brûle et se consume,
Devant sa coupe d’amertume,
Le temps d’un orage,
Attendant le clair de lune.
La nostalgie, c’est cet étrange sentiment
Que l’âme tourmentée ressent
Comme un besoin pressant,
Quand le cœur absent
Devient las de son présent.
MATOUGUI TAHAR.
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رد: Le poète Said Matougui
A LA MEMOIRE DE MESSAOUDA SAADOUNI ELLE EST PARTIE…
Derrière son sourire de fausse Joconde
Aux éclats de rire déguisés,
Se cachaient une blessure profonde
Et les séquelles d’une vie brisée.
C’était un sombre tableau noir
Qu’elle pensait pouvoir effacer,
Pour oublier le chagrin et le désespoir
D’une existence qui l’a toujours offensée.
De cette vie, elle n’espérait que des roses
Comme n’importe quel être humain.
Mais toutes les portes lui ont été closes
Et des épines ont parsemé son chemin.
C’était une âme bien tourmentée,
Sans cesse découragée par le sort.
De son amère existence mouvementée,
Elle n’entrevoyait comme issue que la mort.
Un matin, dans un acte de démence lucide,
Elle résolut, sans dire adieu à son fils unique,
De rejoindre l’éternité, d’un saut dans le vide,
Pour fuir à jamais ce monde cruel et inique.
MATOUGUI TAHAR
Derrière son sourire de fausse Joconde
Aux éclats de rire déguisés,
Se cachaient une blessure profonde
Et les séquelles d’une vie brisée.
C’était un sombre tableau noir
Qu’elle pensait pouvoir effacer,
Pour oublier le chagrin et le désespoir
D’une existence qui l’a toujours offensée.
De cette vie, elle n’espérait que des roses
Comme n’importe quel être humain.
Mais toutes les portes lui ont été closes
Et des épines ont parsemé son chemin.
C’était une âme bien tourmentée,
Sans cesse découragée par le sort.
De son amère existence mouvementée,
Elle n’entrevoyait comme issue que la mort.
Un matin, dans un acte de démence lucide,
Elle résolut, sans dire adieu à son fils unique,
De rejoindre l’éternité, d’un saut dans le vide,
Pour fuir à jamais ce monde cruel et inique.
MATOUGUI TAHAR
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