Un poète amateur M'lili

La poésie est un art qui n’est pas donné à tout le monde. Le poète est donc un penseur, un historien, un créateur et un inventeur des formes expressives

Aujourd’hui, je vais vous faire découvrir un poète amateur M’lili qui vit dans l’anonymat.

Qui est ce poète amateur ?

Ce poète amateur est enfant pur de notre chère ville Ain M’lila.Il s’agit de Mr Lakhdar Dammene Debbih, 56 ans, ancien sportif, attaché d’administration de formation et agriculteur depuis quelques années. Dès son jeune âge, il était attiré par le football, la lecture et la poésie. Il a commencé l’écriture des poèmes à l’âge de 17 ans, au lycée de Ben Badis de Constantine. Juste après la mort de son père Aami El Bouhi en 2000, il consacre la plupart de ses soirées à l’écriture des poèmes même à des heures tardives.

un très beau hymne à l'amour paternel..très bien écrit et très touchant à la fois.Bravo Lakhdar pour cet hommage à ton défunt père. Il aurait été fier de le lire j'en suisplus que sure

ah ya lakhdar pourquoi ce silence tout ce temps, toi le sportif, l'amoureux de l'ASAM ou est-ce les problèmes qui ont fais de toi un ermite mais quel ermite! zidna encore de ces vers qu'il faut diffuser et non pas garder dans tes carnets secrets, je viendrais te voir et j'espère que tu participeras et deviendras membre de notre "forum" tu viendras embaumer notre mlila de ta verve et de tes poemes nous t'attendons le plus vite possible.

Lakhdar confirme de plus en plus sa vocation de poête ,inspiré par l'école romantique .Tu dois persévérer dans cette voie car tu as du talent qui ne demande qu'à être exploité pour en sortir d'autres perles ,d'autres diamants .Bravo mon ami!

à mon ami lakhdar demene debbih nous avons passé ensemble plusieurs à lo'école khemisti c'est un grand plaisir pour moi que je sache que mon camarade de classe s'exprime de la sorte en défiant les grands poètes bravo et bonne continuation

رائع ان شاء الله المزيد من الابداع

bravo et bonne continuation,

L’ESPRIT PHILISTIN

qui sont tous ces gens forts de leur fierté?
Sereins et heureux même quand tout tremble et s’écroule.
Aveuglés par l’éclat adamantin de leurs billets sans reflet.
Tous Leurs espoirs, leur joie et leur pouvoir en découlent

Voyez les passer tous, dans les bras de leur sort.
Eux qui vivent dans le doute et les fausses promesses.
 Prisonniers de leurs rêves, perdus dans un éphémère confort.
Jusqu'à oublier parfois leur destin borné et leur faiblesse.

Quand ils découvrent leurs torts et leurs péchés odieux.
Ils se disent entre eux, effrontés malhonnêtes et résolus
Sans le moindre respect pour ceux qui sont autour d’eux.
Nous avons le pouvoir, nous sommes les maîtres absolus.

Que peuvent ces gens aux intolérables prétentions?
Qui imposent leurs idées saugrenues par leurs esprits biscornus.  
Et étouffent leurs abus en croyant se payer toutes nos discrétions.
Obnubilés par leurs sous, ils pensent soudoyer le premier venu.

C’est quand la terre exhale en amas odieux leurs adultères.
Que le souffle du châtiment disperse sur leurs actes impitoyables.
Et que le sentiment des remords traverse leurs esprits pervers.
Qu’ils redeviennent soudain, ces humains envieux et sociables.

Quand leurs corps finiront en pâture aux vers
Sous le voile empoussiéré de la beauté mortelle.
Leurs enfants renoueront la tradition  de leurs pères
Perpétuant les désirs et les rêves de leur imaginaire immortel.

MOHAMED LAKHDAR DAMMENE DEBBIH

Ma Dulcinée

Quand la nuit fait phosphorer les voiliers qui sombrent sous le vent.
Je vois fuir à l’horizon dormant, ta silhouette aphone.
Quand le souffle de l’oubli fait frémir le suaire empoussiéré du temps.
Mon cœur semble s’éteindre, enlacé de promesses infimes.

Quand le songe se laisse envoûter par la clarté du jour.
Souvent de mes amis, j’imagine l’abandon et l’oubli.
Quand le dernier souffle de l’espoir berce nos promesses d’amour.
De mes jours les plus doux, je crains les lendemains du mépris.

Quand la vague du temps cruel lève le voile du passé lointain.
J’entends gémir mes complaintes comme un poète qui maudit son génie.
Quand l’aube tremblante cours vers les bras du soir mourant.
J’épanche mes derniers vers au crépuscule, voués déjà à l’oubli.

Quand le soleil se lève brûlant, sûr mes dernières illusions.
Je sens frémir de crainte dans un instant de tristesse, mes désirs.
Quand fond en sanglots l’écho de nos plaintes et se noie dans l’océan.
J’irai au sépulcre de nos vieux rêves exhumer les cendres de nos souvenirs.

Quand la voix de la sagesse adoucit ma peine et noie ma tristesse.
Je cours vers toi plein de promesses inouïes de beauté.
Dans un élan de bonheur suprême je supplie le temps qui passe.
N’emporte pas mon rêve,c’est mon amour infini , c’est ma dulcinée.

MOHAMED-LAKHDAR / DAMMENE DEBBIH

Qui sommes nous?

Quand la lumière divine, s’élève en vrai rêve.
  Reviennent toutes nos idées noires et nos pensées
Fouetter nos rêves, auxquels notre infini s’abreuve.
En nous livrant à nos méditations insensées.

?Qui sommes nous égarés comme un sanglot d’écumes
C’est injuste d’être condamnés à vivre nus embués de néant.
Nous croyons défier l’éternel en cajolant nos intérêts illégitimes.
En couvant notre hypocrisie d’un émoi fraternel béant.

?Ne sommes nous pas nés pour écouter, voir et réfléchir.
Que nous importent nos esprits englués de préjudices .
Mêlés à nos blasphèmes, psalmodiés par notre foi impure.
Dans un flot de méditation qui brûle de souffrir en douce.

?Combien de fois nous avons mordu dans la chair crue.
Jusqu'à vomir le crachat amer du péché odieux.
A vouloir étouffer nos voix imbues d’argent sale et confus.
Et devenir ces créatures viles jusqu'au crime crapuleux

Lorsque nous voyons venir en silence, l’heure du retour.
Nous sentons inévitablement arriver le châtiment divin cruel.
Qui lentement fait trembler l’âme abandonnée à ses remords.
Qui se résigne à son sort et à la loi divine et éternelle.

Nous avons tous dans les âmes la même douce aurore.
Qui nous comble de ce que nous n’avons pas.
Le sens de la vie qui est en nous, éprise d’elle même et encore.
Faut- il vraiment le comprendre pour pouvoir retrouver toute sa foi.

MOHAMED LAKHDAR_DAMMENE DEBBIH

GUERRIOUN, l'Éternel rempart

Guerrioun ou les cimes dorées par le soleil et la lune..
Œuvre fascinante sculptée à la gloire de sa beauté divine.
Stèle pittoresque, majestueuse et insolente de fierté.
Sentinelle éternelle érigée au pied de sa légendaire cité.

Tel un pavois déployé dans toute l’ampleur du ciel.
Assis sur ton piédestal réfractaire, en défiant les siècles
Tu racontes le passé d'une bourgade aux vertus connus
AIN_M’LILA !nom magique puisé dans ses sources et ses nuits.

Berceau des valeurs, temple de foi et d’honneur.
Carrefour de civilisation, havre de paix et de bonheur.
De douar lekouahi en passant par Ouled zaid.
Coulent tes sources purifiées le long de tes esplanades.

D’Ouled djehiche en longeant oued el fezguia l’immortel.
Jusqu’ Ouled gacem se dresse au loin le fortas impérial.
Chargé d’histoire que raconte nif enserre fier et imposant.
Aux futures générations enivrées de bon sens et d’allant.

Tes chaumières amoncelées, usées sous le poids des années.
Et tes cheminées jaunies par les fumées des bouses brûlées.
Qui parfumaient l’atmosphère avec l’odeur des galettes de blé.
Narrent les temps heureux de la vie en communauté.

Tu nous as vus naître, grandir, vieillir puis disparaître.
Je sens frissonner sur mes lèvres ces mots qui font tout renaître.
Le souhait cher et ardent de revenir un jour mourir dans tes bras.
Et être dignement enterré dans ton vaste jardin.

Ce poème est dédié à tous les fils nostalgiques de Notre chère Ain M’Lila et qu’ils reviennent tous mourir dans ses bras
MOHAMED LAKHDAR _DAMME

SUR LE CHEMIN DU SILENCE

Sur le chemin de la vie qui nous a unis.
S’est arrêté le temps de tes soixante treize printemps.
Après avoir appris à t’aimer sans retenue.
A te regarder parler comme au bon vieux temps.
Tu es parti, tu ne reviendras pas et la vie continue.

Dans le linceul blanc qui moule ta silhouette mince.
Balance ton corps sur les épaules vers ton ultime demeure.
Et dans le sillage des pas qui longent le chemin du silence.
S’élève le murmure profond de mon cœur.
C’est le destin, c’est la loi divine on n’ y peut rien.

Sur l’épitaphe qui veille sur ton corps abandonné.
J’ai gravé ce que je ne pourrai jamais oublier.
Sous la terre fraîche qui respire ta chair et ton sang.
Germent chaque jour les belles promesses d'antan.
Et quand je marche c’est vers toi que je vais.

Vers le ciel immense où flâne ton âme fleurie.
Montent chaque jour mes prières à l’éternel.
Au temps, aux mémoires je narre ta légende immortelle.
Pour l’histoire j’ai écrit le plus beau poème de ta vie.

LE SERMENT

Par les liens sacrés du mariage qui nous a unis.
Nous sommes partis pour un long voyage dans la vie.
Bercés par notre belle étoile, bénis par le DIEU.
On s’est exilé très loin sous d’autres cieux.

J’ai rêvé éveillée dans les bras de notre bonheur.
En me délectant à profusion du plaisir de sa douceur
J’ai prié pour toi, pour moi et pour notre enfant.
Pour ce cadeau que nous avons conçu dans l’amour et la foi.

Comme un orage qui déchire le ciel puis s’en va.
Tu es parti comme si tu n’as jamais été là.
 c’est douloureux!! j’accepte mon sort, c’est toute ma foi.
Ma plaie est plus profonde, désormais je vivrai sans toi.

Notre chemin a pris fin là où notre bonheur s'est éteint.
  Dans mon cœur et dans mes yeux, son unique écrin.
Tu étais là pourtant, tout prés de mes yeux et dans mon cœur.
 J'ai appris à te connaitre et à t’aimer déjà très fort.

Dans toutes les mémoires j'ai immortalisé ton beau visage et ta voix.
A tous ceux qui t’ont connu et aimé, je leur parlerai souvent de toi.
A l'amour et son dieu cupidon, j'apprendrai à me fredonner ton nom.
A l’histoire, au temps et à moi même, j’ai fait le plus fidèle des serments.

Que toute ma vie,mon cœur et mon amour dormiront auprès de ton corps.
Pour me parfumer ; aussi longtemps que je vivrai , de ton odeur.
Jusqu'à ce que les siècles auront fini leur long et douloureux chemin .
je planterai sur ta tombe un joli< pin> que j'irai arroser chaque matin.

Même si je refais ma vie, je vivrai toujours en souvenir de toi.
Je tiendrai la promesse de mon fidèle serment qui dort en moi.
Je donnerai beaucoup de ma bonté et de ma tendresse, chaque jour.
Mais jamais plus rien de mon amour qui restera ton hymne pour toujours

Ce poème est dédié à une personne très chère<< la fille de mon meilleur ami>> qui venait de perdre son mari ap  juste après six mois de mariage en lui laissant tout son amour (ce merveilleux don du ciel, leur petite YASMINE qui a 2 ans aujourd'hui.

MOHAMED –LAKHDAR DAMMENE DEBBIH

Mon enfant mon amour.

Mon enfant, mon amour, ma chair et mon sang.
Je t’ai tant aimé et tout donné à la fois.
J’ai aimé ton sourire puéril et ton regard innocent.
Ta tendresse, ta bonté et tes caprices exagères parfois.

Je n’ai plus de larmes pour pleurer comme à chaque fois.
Même plus de mots pour te consoler et te raisonner.
Si au moins je pouvais te garder auprès de moi.
Et sentir ton odeur, que ton absence me fera aimer.
 
J’ai souvent pensé que j’ai cessé d’exister pour toi.
Moi!! qui t’ai donné la vie, l’amour et la tendresse infinie.
Reviens encore te blottir dans mes bras comme autrefois.
Laissons nous bercer par le destin et savourons la vie.

Tu me manques déjà et tu me manqueras plus, crois moi.
Reviens!! la vie à tant de choses à t’offrir encore.
Je te parlerai de cet ange qui a retrouvé son Dieu et sa foi.
Et celle d’un père, qui a bravé toutes les limites de l'amour.

J’espère qu’un jour peut être tu me reviendras.
Mais aurai-je ce privilège divin de vivre longtemps.
reviens te blottir encore une fois dans mes bras.
Et chantant ensemble notre amour d’antan.

Pour toi mon fils, pour que tu reviennes un jour te blottir encore dans mes bras.

MOHAMED LAKHDAR_DAMMENE DEBBIH

Mon ami le vent

J’entends murmurer si bas le vent.
Il me parle d'autrefois et du temps qui passe.
En promenant ma mémoire dans son musée béant.
Bercée par sa douce mélodie et ses tendres caresses.

Comme dans un rêve, je revois ce que j’ai presque oublié.
L’école, les camarades et cette table au fond de la classe.
Et tous ceux que je n’ai jamais cessé d’aimer.
Je lui parle de tout ce qui a fait mes joies et mes tristesses.

Il gémit, soupire, et hurle au rythme de sa vitesse.
Puis reprend ses tristes murmures en s’éloignant.
Il caresse mes cheveux blancs au seuil de la vieillesse.
Que dévoilent les rides à peine visibles sur mon front.

J'ai appris à l’aimer en l’écoutant me parler de lui.
Chaque fois qu’il revient siffler sous ma porte.
Je l’attends tous les soir au chevet de mon lit.
il me berce comme une feuille puis m'emporte.

A l’aube, dans ses murmures lointains.
Je regarde médusé, s’en aller ma jeunesse.
A l'ombre de ma triste solitude,en rêvant.
Je contemple sa symphonie dans toute son ivresse.

LAKHDAR DAMMENE DEBBIH

J’entends pleurer mon cœur

Je te parle Ô !! Mon cœur, entends ma voix.
Ecoute mes soupires et comprends mon chagrin.
Je t’entends pleurer pour celui que nous aimons toi et moi.
Celui que avons désespérément voulu en faire notre bien.

Il n’est ni à toi ni à moi, le destin nous l’a ravi.
Tu as tant souffert, cesse de gémir et prie le tout puissant.
Ecoute mes paroles et celles de tous ceux qui l’ont béni.
Demain le temps l’assagira, prie alors pour lui et attends.

À l’aube quand se lève la lumière du jour naissant.
Jaillissent tant de promesses et d’espoirs.
Que l’éternel préserve miséricordieusement aux vivants.
Ô!!tendre cœur ,cesse de pleurer juste le temps d’un soir.

Ecoute moi, sèche tes larmes, regarde et apprends
Les jours passent puis s'en vont comme le souffle du vent.
Apprenons à sourire à la vie et laissons faire le temps.
Cesse de pleurer et prions pour celui que nous aimons.

Pour celui que j’ai tant aimé, adoré et admiré.
.

LAKHDAR DAMMeNE debbih

MON FRÈRE, MON AMI  

C’est toi c’est moi, je. Suis toi tu es moi.
Nous sommes deux et un seul à la fois.
Quand tu parles, c’est de moi qu’il s’agit.
Et quand je marche, c’est vers toi que je vais.
Tu es mon ami, mon frère et mon sang fleuri.

Je m’inquiète pour toi, tu penses à moi.
Tu implores l’éternel pour moi, je prie pour toi.
Je te voue amitié tendresse et fidélité.
Tu incarnes la fraternité, l’amour et la loyauté.
Tu es mon ami, mon frère et mon sang fleuri.

Je t’entends et je te sens, même loin de moi.
Je te vois dans mes rêves quand tu t’absentes parfois.
Tu me crois et me comprends, c’est toute notre communion.
Tu parles aussi souvent de moi et de notre union.
Tu es mon ami, mon frère et mon sang fleuri.

Je suis ton ombre et ton compagnon de vie.
Tu es mon étoile et ma planche de salut.
Nous avons écrit et chanté l’hymne de notre fraternité.
Au temps et à l’histoire nous avons dédié notre éternelle.amitié.

Ce poème est alors pour toi et toi seul car tu es mon unique frère et mon seul ami .

LAKHDAR DAMM7NE DEBBIH

Un amour infini

Mes lèvres saignent de mots brûlants pour toi .
 Quand l’aube furtive, emporte mes songes de la nuit
Dans un sanglot de silence j’évoque mon bonheur enfui.
Un murmure d’amour agonisant que je porte dans moi.

Quand le soir jette sa fraîcheur sur mes rêves oubliés.
Comme une brume attiédie par un soleil d’automne.
Endormie sur le lac saumâtre qui sommeil et ronronne
Imprégnée du charme de ses écumes qui ondulent mes pensées.

Ivre de rêve comme l’or du soir qui inonde le crépuscule.
Emporté par le flot de sentiments ineffables et doux parfois.
Meurtri par ton absence qui m’éloigne chaque jour de toi.
 Je maudis le temps et ses promesses indélébiles.

Notre si belle histoire que porte le temps dans ses écrits
Meublera les pages de notre si belle romance divine.
Mes yeux caressent l’espoir de voir reverdir mes ruines.
Ou sera livrée leur cendre morte, au souffle de l’oubli.

Une phobie ronge mes folies douces et inavouables.
Récurrente, qui ressuscite le passé lointain et taciturne.
Je t’aime de tout ce que j'ai de plus fort que l’espoir infime.
Je t’aime de tout mon cœur et s’il peut braver l’espoir incertain même.
Alors je t’aimerai avec tout ce j’ai de fusionnel.

MOHAMED-LAKHDAR DAMMENE DEBBIH

Pour toi maman
Je suis tout pour toi comme tu l’es pour moi.
Tu es ma foi, mon hymne et mon toit.
Tu es le soleil de mon univers ; tu es la lune de mes nuits.
Tu m’as donné la vie, l’amour, et le délice de ton fruit.
Je t’aime autant que je t’aimais.

Dans tes bras j’ai grandi ; sous ton regard protecteur j’ai mûri.
Bercé par ta voix magique j’ai rêvé les plus belles nuits.
    Tu me racontais des choses que je ne comprenais pas.
Tu me souriais presque tout le temps et tu pleurais parfois
Je t’aime autant que je t’aimais..

Je me souviens encore de tout, je n’oublierai jamais.
Ces longues et pénibles nuits que tu passais auprès de moi.
Et tes longues tresses noires que je caressais parfois
Et ton regard étincelant d’espoir qui me  rassurait.
Je t’aime autant que je t’aimais.

Aujourd’hui ; tes mèches blanches racontent le passé lointain.
Tes rides consument encore le divorce d’un âge radieux.
Et ton sourire garde jalousement le secret des temps heureux.
Alors que tes yeux scrutent l’horizon à la recherche de sa lueur d’antan
Je t’aime autant que je t’aimais.

!Laisse-moi savourer auprès de toi pour la dernière fois.
Ces merveilleux instants avant que nous sépare le destin.
Laisse-moi me blottir dans tes bras et arrêter le temps.
Pour t’offrir tout mon amour ; ma passion et ma joie.
Je t’aime autant que je t’aimais.

Et s’il suffisait de me prosterner devant toi aussi longtemps.
Juste pour implorer ta bénédiction et ton pardon.
Je resterai là à te servir,à t’aimer et à te regarder faire.
?N'a t'on pas dit que le paradis est sous les pieds des mère

Tu étais ; tu es et tu resteras à tout jamais pour moi ce que le ciel et la .terre réunis ;même le jour et la nuit n’ont jamais pu espérer avoir.

Je n’ai pas oublié

Je vois tourbillonner autant de flocons autour de moi.
Puis atterrissent majestueusement sur le sol tout blanc.
C’est la neige qui revient sur les lieux de notre amour d’enfants.
C’était il y a longtemps déjà, c’est le passé lointain.
RAPPELLE TOI
Il neigeait sans cesse ce soir là, il pleuvait aussi.
Tu étais ravissante, ruisselante et épanouie.
Et cette neige sur tes cheveux, cette pluie sur ton front.
C’était si beau et magnifique que j’ai oublié le froid.
SOUVIENS TOI BIEN
Je t’ai suivie le long du chemin, juste derrière toi.
En murmurant ton nom.Tu t’es retournée belle et fière.
On s’est regardé émus sous les lampions presque éteints
Mais l’étincelle d’un amour naissant éclaira notre univers.
N' OUBLI pas
Il faisait si froid et si beau à la fois, souviens toi.
Il neigeait lorsque j’ai glissé ce papier froissé entre tes mains.
Tu n’as même pas demandé ce que c’était, ni pourquoi ?
Tu souriais et je souriais également, c’était notre serment.
RAPPELLE TOI CE JOUR LA
Il pleuvait finement sur la ville presque déserte.
Une pluie sage et heureuse sur nos visages heureux.
Et celui qui te souriait couvert de neige dans cette ruelle morte.
Qu’est il devenu ?est il mort ou encore vivant sous d’autres cieux ?
Ô!! QUELLE CONNERIE NOTRE SÉPARATION
Il neige encore sur cette ruelle déserte et très triste sans toi
Mais ce n’est plus comme avant car c’est une pluie de deuil et de désespoir.
Il pleut comme il pleuvait autrefois mais tu n’es plus là avec moi.
Seul, je cueille de chaque goutte, de chaque flocon mes tendres souvenirs.
JE N'AI PAS ENCORE OUBLIE.
Chaque fois que la neige tombera, j’y reviendrai sans toi.
Revoir ton beau visage dans ce miroir blanc et entendre ta douce voix.
Je lui parlerai de notre amour infini, de toi, de moi.
Et de notre éternelle histoire Qui restera la plus belle légende de tous les temps

MOHAMED-LAKHDAR DAMMENE DEBBIH

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LA VALSE DES ETOILES

Parées de grâce, dressant leurs échelles vers le ciel.
Proférant leurs louanges à DIEU, jusqu’à offenser sa modestie.
Soûlées de plaisir, appliquées dans leur mission événementielle.
Elles se lovent au gré de leur indolence, traînant leur harmonie.

Enjôleuses, elles chavirent en vagues évanescentes.
Comme un souffle de brise qui traverse un chant lyrique.
Admirées par la lune dans sa splendeur luminescente.
Éprise d’elle même, éblouie par leur pantomime hiératique.

Fascinées par leur symphonie, dans toute son ivresse.
Prêtes à fêter solennellement ce grand show séculaire.
Elles disent dans un instant de rêve, à la nuit qui passe.
Nous sommes témoins de l'éternel solstice spectaculaire.

Comme une douce nuit, prête à offrir son âme à l'aurore.
Lasses et émerveillées par leurs valses incessantes.
Elles se jettent dans les bras de ses lumières naissantes.
Qui les font flamber ivres de songes sur leur patinoire.

MOHAMED LAKHDAR DAMMENE DEBBIH

Lakhdar Dammene Debbih
MA TENDRE ENFANCE

Du haut de mon paradis, dans le doux de la divinité
Fleurissent mes plus beaux bourgeons sans printemps.
Comme une brise sur la rose dans toute sa fertilité.
J'Affronte heureux le miroir de mes rêves d'enfant

J'ai vécu de tendresse , d’amour sucré et d’ambroisie
  Mon nom évoque la plus belle des couleurs.
Qui embellit l'EDEN où dorment les âmes fleuries.
Sous le voile de ta beauté, brodé de leurs espoirs

Voltigeant l’âge puéril, me confiant à ma jeunesse.
Je vois fuir mes rêves d’enfant vers l'oubli .
Ô que je t'aime !!!Quand tu caresses mes espérances.
Rien n’égale ta grâce dont s’abreuve l'infini.

Comme un friselis léger sur l’aubépine en fleur.
Je cueille de ton nectar les goûts les plus doux.
Épanoui, presque mûr dans mon âge enjôleur.
Je savoure mon explosive jeunesse des temps fous

Berce autan que tu voudras mes songes d’enfant.
Viens donner ton baiser à ma dépendance affranchie.
Cherche moi parmi les ombres dépliées à travers le temps.
En dressant un pont de nostalgie sur mon époque dorée.

[MOHAMED –LAKHDAR DAMMENE DEBBIH

NOTRE SI BELLE AMITIÉ

Éclatante de lumière dans ton voile de transparence.
Onctueuse telle une coulée de miel, pleine de franchise.
Tu es la preuve de confiance et la source des confidences.
Tu es née sans raison, nous donner ton délice.

Même les pures pensées sont grossières auprès de toi.
Ton langage est plus fort que les paroles immortelles.
Tu exprimes les idées les plus insensées parfois.
Qui traversent souvent nos êtres frivoles.

Lorsque l’âge flétrit le visage d’un geste impitoyable.
Dont les rides s’enivrent à sensation de tristesse.
Tu nous livres tes secrets autrement ineffables.
En gardant à l'infini ton incomparable tendresse.

Qu’il est mal aisé de vivre sans ton élixir ensorceleur.
Tu es faite pour consoler, unir, et semer l’amour idéal.
Tu as le charme irrésistible, l’ardeur et la douceur.
Je te vénère et je te veux car tu es mon aurore éternelle.

MOHAMED-LAKHDAR /DAMMENE DEBBIH

LE CRÉPUSCULE DES HIRONDELLES

Éblouies par les lumières de l’aube qui se réveille.
L’automne sur leurs ailes, sentant venir leur départ.
Avec cris et battements récurrents, jasant de deuil.
Sur leurs fils d'amour, avant leur départ en fanfare.

Elles s’appellent avec des cris de crécelles.
En rasant leurs niches dans une sublime voltige.
Prêtes à reprendre leur route, dans un triste rituel.
Elles font un dernier adieux à leurs beaux rivages

Lasses de contempler leurs frises abandonnées.
Elles pleurent leurs doux printemps.
En disant: ADIEU belle rivière, ADIEU lac azuré.
Qu'elles ne reverront pas aussi longtemps .

Quand elles auront franchi l’horizon sans espoir.
Leur grand rêve s'évanouira et disparaîtra
Dans la brume, le long de leur route migratoire.
Mais elles savent que leur amour survivra.


MOHAMED-LAKHDAR DAMMENE DEBBIH