Un poète amateur M'lili

UN ÉTÉ S'EN VA

Un soleil furtif baigne les tristes rivages.
Des plages vides, abandonnées aux algues.
Et les quelques bateaux au loin en rade.
Subliment la toile fascinante d’un été qui s’évade.

Sous le ciel voilé. Dispersés ça et là, émerveillés.
Quelques petits enfants heureux et passionnés.
S'amusent à construire les châteaux de leur rêve.
Qui s’élèvent et s’écroulent comme l’été qui s’achève.

Des corps enlacés, paradent aux rayons dragueurs.
Abandonnés au plaisir des regards des baigneurs.
Qui les caressent évasivement avec des yeux doux.
En savourant leur jeunesse explosive à leur goût.

Au large des flots, surfent les voiliers en délire.
A l’ombre des falaises élancées, ivres de plaisir.
Suspendues aux nuages ; flottant sur leur ombre.
Caressées par la douce fraîcheur de septembre.

Quand vient le crépuscule dorer l’horizon flamboyant.
Disparaît le soleil agonisant avec le soir mourant.
Dans un long filament obscur et s’évanouit.
Traînant son atonie au fond de l’océan endormi.

Je voudrai et ne peux en vouloir à mes fous désirs.
Revoir un jour ces visages heureux me sourire.
Que j’ai dessinés sur le sable et le blanc de l’écume.
Qui resteront pour toute la vie, un souvenir sublime.

                 MOHAMMED/LAKHDAR     _____DAMMENE DEBBIH
                          Mercredi 30 septembre 2014 à 0h 27 mn.

Mes nuits de solitude

Les yeux écarquillés fixent le plafond.
Le bras perché, gît sur le front.
Je vois venir la nuit en galopant.
Tenue par la main du silence accablant.
Venus se réfugier à l’ombre de ma solitude.
Invitant les soucis de la vie et ses vicissitudes.
A musarder aux coins des quatre murs.
Qui deviennent l’instant d’un soir, leur miroir.
Même l’horloge rompue au son du tic tac.
Semble tenir compagnie aux insomniaques.
Tout se réveille et s'enchaine au même instant.
Au rythme du trotteur qui égraine le temps.
Tous les objets s’animent et prennent vie.
Projetant leur vieux décor au passé révolu.
Sur la toile de la nuit qui noircit leur dorure.
Pas un bruit ne vint dissiper leurs murmures.
Qui grondent et se noient dans la solitude.
Je construis sans m’arrêter et sans étude.
De beaux châteaux avec des < pourquoi et si >.
Qui s’élèvent et s’écroulent sans bruit.
Je ne sais pas, je ne sais rien non plus.
Ce qui m’attend, ce qui m’a plu.
Pourtant, j’aime que la nuit m’emporte.
Si loin dans ma solitude qui m’escorte.
Vers son filament couleur de ses yeux.
Venu du passé lointain, trop capricieux.
Quand les coqs brisent le sommeil de l’aurore.
Qui se lève éclatante de vérité et de lumière.
Tous ces vieux objets deviennent sans vie.
En attendant de ressusciter la prochaine nuit.
Je ne sais pas où va ma vie, où vont mes pas.
Je perpétue les songes en grand fanfare.
En éparpillant des vœux incompris et bizarres.
A l’ombre des lendemains qui me font peur.
Je conjure le sort avec un sourire en pleurs.

            MOHAMMED / LAKHDAR _____DAMMENE DEBBIH
                   Mercredi 30 sept 2014 à 23H 46 mn.

Leurs ombres bordent le chemin du soleil couchant.
Parés de maquillage jusqu'à leurs longs cous gracieux.
Ils flânent, majestueux comme des nuages errants.
Dans leur voltige déployant leurs ailes au vent mélodieux
.
Ils cancanent, survolent l’étang et se perdent à l’horizon.
Puis reviennent et dans leurs becs mamelles leur nourriture.
En traversant le lac salé où s’étend l’or du soir flamboyant.
Prêt à partager avec le crépuscule étincelant, sa nuit d’amour
.
Que vous êtes si beaux !!!Étang saumâtre et lac azur..
Quand la nuit. Vous devenez leur nid de la nuptialité.
Sur l'eau argentée, ondulée par leurs ailes élancées.
En se délectant avec plaisir de vos crustacés.
.
la lune émerveillée par leur danse fabuleuse.
Dans un spectacle que lui reflète l’étang ébloui.
Comme une brume d’automne rêveuse.
Qui se jette amoureuse sur les rivages endormis.
.
Dans un décor que peins, moi le poète avec mes vers.
Que déverse la poésie en rimes dans un suivi de strophes.
Qui sublime la beauté .
Dans une valse de sentiments profonds de voir, étanchée leur soif
.
A vouloir exister le temps d’un soir, dans l’histoire d’une merveille.
Qui restera le plus beau poème, que leur racontera l’étang dans son profond sommeil.
Je le dédie à tous ceux qui ont aimé comme moi, le beau, l’élégant et majestueux
Flamant rose, qui gardera éternellement les effluves des jours heureux
.
MOHAMED _LAKHDAR / DAMMENE DEBBIH
SAMEDI 30 novembre 2013 à 3h 45 mn du matin.

Les esprits noirs.
Si j’écris, c’est pour vous dire tout le mal profond que je ressens parfois.
Pourtant je ne vois pas trop l’utilité de vous faire part de mon meaculpa.
On me traite de tous les mots d’oiseaux et ce sont nos proches de surcroît.
J’ai le cœur tendre, je ne supporte pas les accusations et les coups bas.
Dans le calme profond de la nuit, déferlent en silence, tous ces mots de trop.
D’où s’échappent en flot blessants, leur haine et leur mépris prononcés.
Calfeutrés dans un sourire sournois, perclus de faux.
Donnant souvent cette image de personnes sages, si sensées.
Dans le reflet de leurs regards pourtant doux mais infestés de préjugés.
Leurs idées se greffent dans le comportement d’autrui, en proie à leurs offenses.
Dans un cortège d’horribles et viles faiblesses savamment abrégées.
Avec autan de certitude et de prétention dictée par leur arrogance.
Je n’ai que ma foi et ma patience pour leur faire face et consoler mon cœur.
Je leur pardonne car je les ai tant aimés .C’est toute ma galanterie et ma bonté.
Je leur dis seulement. Existons pleinement pendant qu’il est temps encore.
Remettons nous à DIEU, à sa grâce, son indulgence et sa volonté.
La vie est courte. Existons dans nos pensées et nos sincères sourires.
Le temps cruel nous soufflera tôt ou tard son baiser mortel.
Prions pour qu’il nous assagisse. Faisons comme si c’est ce soir que nous devons partir.
Nos feuilles tomberont là où nous mourrons. Inutile d’y échapper pour rester éternel.
<< La haine génère toujours la haine mais la bonté du cœur germe les roses Et les fleurs. On n’est pas plus heureux que d’être sois même on se faisant notre vraie image Et ne jamais paraitre Plus heureux qu’on ne l’est. On doit s’habiller avec ce qu’on a et montrer à tous ce qu’on est et surtt ce qu’on vaut. Nos apparences réelles sont la bonté de nos cœurs et la grandeur de nos âmes.>>
MOHAMED LAKHDAR_ DAMMENE DEBBIH.
Lundi 2 décembre 2013 à 17h 12 du soir.

L’appel du retour

Vers les horizons lointains ou se perdent les regards.
S’évade ma mémoire à la recherche des souvenirs.
mes lèvres balbutient les tendres mots enfuis quelque part.
Rangés par l’oubli qui ensevelit le passé et ses doux murmures.
C’est l’appel du retour.
Sur mon visage ridé par les temps durs qui passent.
Témoignent mes cheveux blancs qui annoncent ma vieillesse.
Je longe les Chemins du retour au gré de ma vieillesse.
En remontant le temps qui semble avoir perdu ses traces
C’est l’appel du retour
Sur les rives dorées de mon cœur, par la foi et la tendresse.
Bercées par la folie d’une radieuse jeunesse.
Accostaient autrefois, l’amour la joie et autant d’espoir.
Ne sont plus qu’un rivage, noyé dans le silence et le désespoir.
C’est l’appel du retour.
préparons nous déjà au retour incessant et sans délai.
Vers l’éternel le tout puissant, seul maître de la vie.
L’existence arrivera un jour à sa fin, c’est notre devise.
C’est la loi divine, c’est notre retour à la terre promise.

Mon éternelle inspiration
Tu es là, tu es là bas, où un autre t'attend.
Tu es une infidèle qui arrive parfois à contretemps.
En te faisant trop belle, dés lors que je voudrai te chanter.
En me perdant dans ta prestance, jusqu'à ne plus savoir penser.
Tu es parfois ange et parfois, un dangereux démon.
Même s'il te soit fait honneur ou non.
Tu m’enivres de ton enthousiasme créateur à sensation.
En me faisant vivre le réel et l'éphémère. Tu es mon inspiration.
Viens je t'attends, muse des mémoires égarées.
Je ne suis rien sans toi; mes pensées sont confuses et clairsemées.
Rien qu' un éclair de ta lumière dans mes visions.
Pour que jaillisse de mon cœur, la plénitude de mes expressions.
Reviens à moi; je ne suis plus ce que j'étais sans toi.
Rempli mes lèvres de beaux vers comme autrefois.
Ravive les braises de mon esprit et de mon génie.
Ô muse!!! Ô beauté de mon âme, rends moi la vie.
Fais de mon cœur l'écrin éternel de ta douceur.
Rempli mes yeux de ton sourire aux couleurs de l'aurore.
Fais de mon horizon, ton plus beau coucher du soleil.
Et du reste de ma vie, le plus beau crépuscule de ton profond sommeil.
MOHAMED/ LAKHDAR ... DAMMENE DEBBIH.
jeudi 26 mars 2014 à 3h 30mn du matin.

LE VERRE de la misère

Il est pervers.
Mon joli verre
Propre, brillant.
Bien transparent.
Quand je le tiens.
Il baise ma main.
Je sens glisser.
Mes sens enlacés.
De douce saveur.
Et de fraicheur.
Dans son contenu.
Et le goût de son bu.
Cher objet de mes vœux .
Sans toi je suis toujours malheureux.
De ta fraicheur, s’abreuvent les pires misères .
Qui se noient et se perdent dans ta subtile douceur.
Tu me fais oublier mes problèmes et la morosité de la vie.
Tu es mon seul compagnon à qui j’ai tout confié et tout dit.
Au fond de toi dorment mes soucis et mes vécus quotidiens .
Leur poids est si fatiguant .
De ton sein coule le nectar qui apaise les souffrances.
Tu me rend gai parfois et parfois tu me fait perdre connaissance.
Tant que mon corps et mon âme vivront de tes bienfaits.
Ma muse frémira de plaisir par la magie de ton effet. .
Ma lyre chantera le son moqueur de ta voix .
Tant que je resterai dépendant de toi .
Mais toute ma vie je te maudirai .
Car tu l'as ruinée à jamais.
MOHAMED / LAKHDAR …..DAMMENE DEBBIH
Vendredi 04 avril 2014 à 22h 52 mn

Voici le nouveau recueil de notre ami (poète) Lakhdar Dammene Debbih qui contient cent poèmes qui sont aussi beaux les uns que les autres . Que nous félicitons vivement pour son œuvre magnifique en lui souhaitant d'autres succès.

http://ainmlila.com/damenedebbihlakhdar3.html